Le triomphe de la vérité
La classe politique québécoise prend très à coeur la question du réchauffement climatique et ne manque pas une occasion de réitérer la nécessité de se conformer au protocole de Kyoto.
Tout récemment, Mme Marois déclarait « Un gouvernement du PQ va continuer dans la voie [du protocole de] Kyoto […] Et que Kyoto, nous, on y croit. » Peu de temps avant, le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, annonçait la mise en place d’une bourse du carbone afin de réduire, d’ici 2020, les émissions de GES de 20 % par rapport au niveau de 1990.
Leurs intentions sont certainement louables, mais leurs positions catégoriques deviennent absurdes à la lumière des dissensions scientifiques qui minent chaque jour davantage la théorie du réchauffement anthropique. À écouter leurs propos tranchés et leur dévotion à la cause, on pourrait croire qu’ils ignorent totalement les séismes qui secouent à répétition la science du climat. Ne s’informent-ils donc pas?
Il y a quelques jours à peine, un autre collectif, celui-ci composé de seize chercheurs de réputation mondiale, a signé un texte nous invitant à ne pas paniquer à propos du réchauffement climatique. Selon eux, il n’existe aucun argument scientifique irréfutable pour justifier l’adoption de mesures radicales de décarbonisation de la planète.
L’impact de ce texte est toutefois marginal à côté du coup de grâce porté, presque simultanément, par l’unité de recherche sur le climat de la University of East Anglia (UEA), située au Royaume-Uni. On se souvient que ce sont principalement des chercheurs de cette université qui ont influencé le GIEC, les décisions de nos gouvernements et les propos apocalyptiques d’Al Gore. L’un d’eux, David Viner, avait même affirmé que les enfants britanniques ne connaîtraient pas la neige. On se souvient également que ce sont les chercheurs de ce même établissement qui ont été au centre du scandale des courriels (Climategate). On leur reprochait, entre autres, d’avoir dissimulé l’absence de réchauffement au cours de la dernière décennie.
Heureusement, la vérité finit toujours par triompher. Des chercheurs de la UEA viennent de dévoiler leurs dernières conclusions à la suite de l’analyse de données provenant de 30 000 stations. Le verdict est simple : il n’y a pas eu de réchauffement climatique depuis 1997! Vous avez bien lu, le berceau de la théorie du réchauffement climatique confirme que sa thèse était fausse. Son discours alarmiste était donc non fondé. L’édifice climato-catastrophiste était lézardé depuis plusieurs années. Avec les révélations de la UEA, il s’est complètement écroulé.
J’adresse donc quelques questions élémentaires à nos politiciens encore déterminés à sauver l’humanité : maintenant que vous savez que les chercheurs à l’origine de la thèse du réchauffement climatique sont revenus sur leurs affirmations et qu’ils confirment que la température n’a pas bougé depuis quinze ans, allez-vous à votre tour réviser vos politiques environnementales? Êtes-vous toujours résolus à saboter notre économie avec une bourse du carbone destinée à corriger un problème que vous êtes maintenant seuls à voir?
La thèse du réchauffement climatique est morte… un véritable leader ne pourra feindre de l’ignorer!
Nathalie Elgrably-Lévy is Senior Economist at the Monreal Economic Institute.
* This column was also published in Le Journal de Québec.