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Les régimes de retraite du secteur public sont-ils trop généreux?

Les régimes de retraite complémentaires offerts par l’employeur sont l’un des principaux avantages sociaux à considérer dans la rémunération globale. Dans le secteur privé, les régimes de retraite traversent une crise de financement depuis plusieurs années. Dans le secteur public québécois, au contraire, la capacité de payer du gouvernement ne pose pas de problème et les régimes de retraite restent très généreux. Alors que les négociations sont en cours entre le gouvernement et le Front commun des syndicats du secteur public, il y a lieu de faire le point sur cet enjeu.

L’achat local de nourriture sauvera-t-il la planète?

Le mouvement en faveur de l’achat local de denrées alimentaires a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, autant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Au-delà des arguments économiques traditionnels relevant d’une certaine forme de protectionnisme, c’est la question environnementale qui semble aujourd’hui motiver beaucoup de groupes et de citoyens à promouvoir une réduction des «kilomètres alimentaires» (food miles). On prétend qu’en décourageant les consommateurs d’acheter des aliments transportés sur de longues distances, moins d’énergie sera dépensée – et moins de gaz à effet de serre (GES) seront conséquemment émis –, ce qui contribuera à minimiser la dégradation de l’environnement.

Réfléchir à deux fois avant de creuser la dette publique: les leçons de l’expérience canadienne

Facile et tentant pour les hommes politiques de laisser filer les déficits et de creuser la dette publique. Aucun pays n’est à l’abri. En France, le déficit proposé par le gouvernement pour 2010 correspond ainsi à plus du tiers de ses recettes fiscales brutes. Selon l’agence Moody’s, la dette souveraine mondiale devrait passer de 63% du PIB mondial en 2008 à 80% en 2010. Il faut cependant réfléchir à deux fois avant de s’adonner à ce «jeu» facile. Car c’est un jeu dangereux. À défaut de maîtriser la dette publique, les gouvernements prennent le risque de mener leur pays à la faillite.

La rémunération des dirigeants d’entreprise est-elle appropriée?

La rémunération des dirigeants d’entreprise est devenue un enjeu controversé ces dernières années. Les médias rapportent régulièrement des cas de hauts dirigeants quittant leur poste en recevant d’importants montants d’argent alors que leur compagnie éprouvait des difficultés financières. Plus récemment, la crise économique et le sauvetage gouvernemental d’entreprises en faillite grâce à des fonds publics ont servi de prétexte à l’imposition de plafonds à la rémunération de certains dirigeants. Cette question de gestion interne relevant traditionnellement des administrateurs et des actionnaires de la compagnie est désormais débattue comme une politique intéressant la population en général.

La crise économique et ses conséquences sur l’emploi

Une récession économique amène son lot de conséquences déplorables: pertes dans la valeur des fonds de retraite, diminution de la valeur des actifs immobiliers, chute de la rentabilité des entreprises, retour des déficits conjoncturels des gouvernements, etc. Cependant, l’impact le plus visible d’une récession est sans contredit les pertes d’emploi qui ne manquent pas d’en découler. Ce cahier de recherche porte sur différents aspects de la crise financière et de la récession économique qui nous accablent depuis 2007.

Le Point sur les défis que doit relever la métropole montréalaise

Montréal éprouve d’énormes difficultés à jouer son rôle de métropole en raison de sa performance économique décevante, de ses taux de diplomation secondaire et universitaire toujours insuffisants, de l’inefficacité rampante de ses services municipaux et d’un immobilisme critique dans la mise en oeuvre de grands projets. Ces lacunes nous imposent le constat que Montréal est en voie de mériter le titre de métropole marginale.

L’espace économique Québec-Ontario

Les gouvernements du Québec et de l’Ontario ont signé récemment un accord de commerce et de coopération, qui entrera en vigueur le 1er octobre 2009. Cet accord vise à faciliter le commerce entre les deux provinces, à promouvoir la mobilité de la main-d’oeuvre, à renforcer leur coopération économique et à travailler à une meilleure harmonisation réglementaire. Le but: créer de la richesse et des emplois en améliorant la compétitivité des deux économies et en combinant les forces de chacune d’elles dans des secteurs jugés stratégiques.

Accréditation syndicale : la nécessité d’une mise à niveau en matière de relations de travail au Québec

Lorsqu’un citoyen exerce son droit de vote à différentes occasions, comme pour élire des députés ou se prononcer dans le cadre d’un référendum, le scrutin secret est vu comme une façon de garantir qu’il soit protégé de toute pression ou intimidation et de s’assurer qu’il exprime sa véritable opinion. Toutefois, ce n’est pas l’approche adoptée en matière de relations de travail, notamment au Québec: le résultat d’une tentative d’accréditation syndicale ou d’un scrutin de grève peut être déterminé par un processus moins rigoureux qui implique de faire du démarchage auprès de travailleurs pour les convaincre de signer une carte d’adhésion ou de vérifier leur volonté d’appuyer une grève lors d’un vote à main levée. Ces procédures peuvent nuire à l’expression de la volonté réelle des travailleurs et favoriser des conflits de travail, mettant à risque la croissance économique et l’investissement. L’objectif de ce cahier de recherche est d’examiner les options de réforme du processus d’accréditation syndicale au Québec.

Le Point sur le pic pétrolier

Le prix du pétrole joue au yo-yo depuis quelques années déjà. Le discours alarmiste sur l’épuisement des ressources et la surpopulation revient à la mode après son apogée dans les années 1970. Pourtant, la Terre contient toutes les ressources nécessaires pour produire du pétrole, synthétique s’il le faut, en fonction de la quantité demandée.

L’eau du Nord – Un projet réaliste, durable et rentable pour exploiter l’or bleu québécois

Particulièrement depuis les grands travaux hydroélectriques de la baie James dans les années 70, l’eau et l’énergie du Nord québécois font partie de notre mythologie nationale tout comme de notre réalité économique quotidienne. Le harnachement des rivières du Nord a indéniablement transformé les politiques énergétiques et environnementales du Québec. Cet impact s’est aussi fait positivement sentir sur divers autres secteurs qui vont des finances publiques au développement industriel, en passant par le progrès social et économique des communautés autochtones. Malgré les avancées déjà considérables réalisées au chapitre de l’exploitation de l’or bleu québécois, on doit cependant se poser la question : tirons-nous un bénéfice optimal de la présence de cette ressource naturelle sur notre territoire, une ressource de plus en plus rare dans le monde et dont la valeur est appelée à grimper dans les décennies qui viennent?

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