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Formation professionnelle: à la recherche du temps perdu

Avec le vieillissement de la population et le nombre élevé de départs à la retraite, de nombreux postes seront à combler dans les prochaines années dans les métiers et techniques spécialisés. En conséquence, les conditions salariales associées à ces emplois deviennent de plus en plus intéressantes. Or, la plupart des politiciens et des journalistes ayant fréquenté l’université, on a souvent tendance à oublier l’importance de la formation professionnelle dans les débats publics. Parallèlement, le décrochage scolaire reste un grave problème au Québec (un cinquième des jeunes de 19 ans est dans cette situation). Le phénomène mérite qu’on s’y attarde afin d’éviter à plusieurs jeunes de commencer leur vie professionnelle du mauvais pied.

L’exportation d’eau douce pour le développement de l’or bleu québécois

L’eau douce est un produit dont la valeur économique relative a augmenté de manière importante et continuera de progresser dans les prochaines années. Faute d’une meilleure gestion de cette ressource à l’échelle régionale, continentale et planétaire, il faut prévoir l’émergence d’une détresse hydrique dans plusieurs régions du globe à forte population. La présente étude vise à dresser un portrait impressionniste des possibilités offertes au Québec en matière de commercialisation et d’exportation d’eau douce, à évaluer l’avantage concurrentiel et le potentiel du Québec, et à caractériser le rôle et les responsabilités que l’existence de ce potentiel lui impose.

La disponibilité des infirmières pour la pratique mixte

Les changements démographiques font peser un lourd fardeau sur le système de santé public du Québec, ce qui se traduit notamment par des besoins accrus de personnel infirmier. Parallèlement, un certain nombre d’infirmières optent pour la pratique dans des agences de placement et dans le secteur privé, ce qui fait craindre à plusieurs un affaiblissement du secteur public. L’Institut économique de Montréal a mené une enquête auprès des infirmières afin de vérifier si leur offre de travail est bel et bien employée à pleine capacité et si certaines d’entre elles accepteraient de consacrer des heures supplémentaires à la pratique privée.

Le cycle de négociations de Doha et le commerce agricole

Cela peut sembler contre-intuitif puisque les pays ont tendance à s’isoler pendant les temps difficiles, mais le défi que présente la crise alimentaire actuelle invite tous les pays à s’entendre sur des politiques communes dans l’objectif de promouvoir le commerce. Les politiques protectionnistes des pays industrialisés et les distorsions qu’elles provoquent dans les règles commerciales du secteur de l’agriculture sont des facteurs fondamentaux qui empêchent l’ajustement de la production et de la distribution agricole mondiale à une demande en croissance. Un environnement commercial plus libre permettrait une plus grande flexibilité et davantage d’innovation afin de s’adapter aux conditions du marché, comme le font toutes les autres industries.

Le Point sur la crise alimentaire mondiale

Une croissance à long terme de l’économie mondiale devrait maintenir la tendance à la hausse de la demande pour les denrées agricoles. Les brusques hausses de prix observées récemment ont été provoquées d’abord par une série de chocs à court terme et par des politiques publiques malavisées dont certains pays (comme le Canada) ont profité, mais qui causent une souffrance immense à d’autres endroits. La question cruciale est donc: que faire pour améliorer la situation?

Les fonds de capital de risque de travailleurs: une réévaluation qui s’impose

Les programmes de sociétés de capital de risque de travailleurs (SCRT), qui existent depuis le début des années 1980, n’ont fait l’objet d’aucune modification importante en dépit des changements marqués à l’environnement du financement des petites et moyennes entreprises qui était leur raison d’être. La création des SCRT reposait sur la justification suivante: les entreprises de petite taille éprouveraient des difficultés à se financer, en raison surtout d’un déficit de l’offre de capital dédié à ce type d’entreprises. De nombreux arguments plaident pour un réexamen de ce mode d’intervention qui a d’ailleurs été suspendu ou mis en cause dans plusieurs autres provinces.

Le secteur privé dans un système de santé public: l’exemple français

En matière de politiques publiques, les débats portant sur le système de santé sont sans doute ceux qui soulèvent le plus de controverse. Au Québec, comme dans le reste du Canada, la question du rôle qu’il conviendrait de confier au secteur privé dans la prestation des services de santé est particulièrement litigieuse. En témoignent les fortes réactions qui ont suivi récemment la publication du rapport du Groupe de travail sur le financement du système de santé, présidé par Claude Castonguay, auquel certains reprochent de suggérer, comme piste de solution aux problèmes du système de santé, une participation plus importante de prestataires privés.

Comment éviter le syndrome « pas dans ma cour! »?

Le syndrome «pas dans ma cour!», qu’on appelle en anglais NIMBY (acronyme de not in my backyard!), désigne l’ensemble des conflits qui caractérisent la localisation de projets dangereux ou générateurs de nuisances dans un endroit où la population va typiquement s’opposer à leur arrivée. Nous avons connu au cours des dernières décennies un accroissement et une diversification de ce phénomène d’opposition structurée dont l’intensité amène plusieurs administrations publiques à souffrir d’une tendance à l’immobilisme.

Le retour des péages sur les autoroutes québécoises

L’ampleur des travaux annoncés en février par le ministère des Transports (12 milliards $ de 2008 à 2012) suggère l’importance du manque d’entretien des infrastructures routières au cours des dernières années. En octobre dernier, l’IEDM publiait une Note économique afin d’expliquer l’efficacité des péages en ce qui a trait au financement du réseau routier. En effet, on y démontrait qu’il s’agit du mode de perception qui respecte le mieux le principe de l’utilisateur-payeur.

Aide internationale: comment encourager le développement des pays pauvres?

La pauvreté qui sévit dans les pays en développement, et particulièrement en Afrique subsaharienne, constitue l’un des plus importants défis de notre époque. Un milliard de personnes survit encore avec moins d’un dollar par jour et 30 000 enfants meurent quotidiennement de maladies ou de malnutrition. Le colonialisme et l’esclavage ont certainement laissé leur marque, mais comment les tenir responsables de l’extrême pauvreté de l’Afrique subsaharienne quand des régions comme Hong-Kong et Singapour prouvent qu’il est possible de réaliser de véritables miracles économiques en dépit d’un passé colonial?

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