fbpx

Observations spontanées

Rapport d’Oxfam sur les inégalités : un peu de sérieux s’il vous plaît

Fidèle à son habitude, Oxfam a publié son rapport annuel sur les inégalités dans le monde à l’aube de l’ouverture du Forum économique de Davos. Cette année encore, même constat : les plus riches détiennent une trop grande part des richesses mondiales.

Tout d’abord, il est difficile de prendre au sérieux le rapport de l’organisme en raison de sa méthodologie maintes fois dénoncée par des économistes de tous les horizons. En effet, leur nouveau rapport contient les mêmes les mêmes erreurs que les éditions précédentes. Outre ces erreurs sur lesquelles s’appuie la campagne de relations publiques d’Oxfam, l’organisme omet une fois de plus le fait indéniable que la situation dans le monde s’améliore.

Les principaux indicateurs qui font foi du bien-être de la population en sont la preuve.

Prenons l’espérance de vie, par exemple. Elle a augmenté de façon impressionnante au cours des dernières décennies, si bien que la moyenne globale (72,6 ans) est aujourd’hui plus élevée que l’espérance de vie du pays qui arrivait en première position en 1950 (72,3 ans). Les raisons d’une telle amélioration ? En grande partie la baisse astronomique de la mortalité infantile, mais aussi l’augmentation généralisée, à tous les âges, de l’espérance de vie.

Un autre exemple est celui de l’alimentation. En effet, il y avait 82,1 personnes sur 100 000 qui mourraient pour cause de famine en 1920. Un siècle plus tard, ce ratio n’est plus que de 0,5 : une diminution spectaculaire de 99,4 % ! De plus, cette grande amélioration s’est faite malgré que la population mondiale soit passée de 2 milliards d’individus à plus de 7 milliards. C’est donc dire qu’on produit plus de nourriture qu’avant, pour un plus grand nombre de personnes et que l’approvisionnement est plus stable.

Finalement, il est primordial de rappeler à Oxfam que la pauvreté dans le monde a été divisée par quatre entre 1981 et 2015 ! Cette diminution du nombre de personnes en situation de pauvreté absolue s’est accélérée au cours de la dernière décennie, de sorte que le pourcentage est aujourd’hui de moins de 10 %.

Qu’on se le dise : malgré les discours alarmistes, en réalité les choses s’améliorent constamment grâce à la croissance économique et au libre-échange. Ne l’oublions pas.

Retour à la page des Observations spontanées.

Back to top