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Observations spontanées

Quand votre emploi n’impressionne pas les chroniqueurs

Il y a quelques semaines, nous faisions un appel à la protection des travailleurs à temps partiel. Ces emplois représentent après tout un premier barreau sur l’échelle absolument essentiel pour bien des Canadiens, surtout les jeunes et les plus vulnérables.

Aujourd’hui Jean-Denis Garon plaide pour l’inverse dans les pages du Journal de Montréal. Il plaide pour la destruction d’emplois à temps partiel. Ces emplois représentent selon lui le « capitalisme de la misère », peu importe ce que cela veut dire, et il croit qu’il n’est tout simplement pas « éthique » pour les Canadiens de vouloir payer moins cher pour leur hôtel et le taxi.

Traduction : si votre emploi n’est pas assez bon pour impressionner les journalistes, vous ne devriez pas avoir d’emploi.

Il est louable de vouloir aider les gens à gravir les échelons. Les attaquer car ils n’ont pas encore progressé l’est beaucoup moins. Peut-être que la semaine prochaine M. Garon suggérera que la Ville de Montréal interdise la présence de sans-abris jusqu’à ce que ceux-ci, également, l’impressionnent davantage.

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