fbpx

Communiqués de presse

Québec doit présenter un plan de retour à l’équilibre budgétaire, selon l’IEDM

Montréal, le 7 mars 2024 – Malgré les pressions exercées par les augmentations salariales accordées aux employés de l’État, le gouvernement Legault devrait maintenir le cap vers un retour rapide à l’équilibre budgétaire, conclut une étude publiée par l’Institut économique de Montréal ce matin.

« Chaque année, les contribuables québécois gaspillent une fortune en paiements d’intérêts sur la dette », affirme Gabriel Giguère, analyste en politiques publiques à l’IEDM et coauteur de l’étude. « Dans le contexte actuel, où les taux d’intérêt sont élevés, il est d’autant plus important que le gouvernement Legault s’engage à revenir rapidement à l’équilibre budgétaire. »

Le ministère des Finances prévoyait toujours un retour à l’équilibre budgétaire lors de l’exercice 2027-2028, dans la mise-à-jour économique et financière de novembre dernier.

Les augmentations salariales plus élevées qu’anticipées consenties aux employés de l’État représentent une augmentation des dépenses d’environ 4,1 milliards de dollars dans l’année financière 2027-2028, par rapport aux prévisions de l’automne dernier.

Lorsqu’on tient en compte leur coût net, ces augmentations représentent une pression budgétaire additionnelle de 2,8 milliards de dollars dans l’année financière 2027-2028.

Le chercheur rappelle qu’avant même cette augmentation du déficit, le gouvernement prévoyait que les paiements d’intérêts sur la dette atteindraient 11,1 milliards de dollars en 2027-2028.

La Loi sur l’équilibre budgétaire impose au gouvernement du Québec de présenter un scénario de retour à l’équilibre dans un horizon de cinq ans lorsqu’un budget déficitaire est déposé.

L’étude de l’IEDM recommande au gouvernement d’établir un comité de révision des dépenses afin d’identifier des économies potentielles.

« En mettant sur pied un comité de révision des dépenses, Québec se donnerait les ressources nécessaires pour identifier et éliminer le gaspillage gouvernemental », explique M. Giguère. « Par exemple, un tel comité pourrait permettre au gouvernement Legault de respecter sa promesse de 2018 de supprimer 5 000 postes de fonctionnaires. »

À Ottawa, le gouvernement Harper avait été en mesure d’identifier des économies récurrentes de cinq milliards de dollars grâce à un comité de révision des dépenses.

Au cours de son premier mandat, le premier ministre François Legault s’était engagé à éliminer 5000 postes dans la fonction publique. Elle compte aujourd’hui 5223 employés de plus qu’en 2018-2019.

L’étude de l’IEDM est disponible ici.

* * *

L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

– 30 –

Demandes d’entrevue
Célia Pinto Moreira
Conseillère en communications
Cell. : 514 703-0502

Back to top