Logements: près de 24 000 nouveaux logements entravés depuis la victoire de Valérie Plante à Montréal
- Cela équivaut à l’ensemble des logements privés occupés dans la ville de Mirabel.
- La construction de ces logements aurait permis de libérer 10 692 unités dans les quartiers populaires, dont 4039 unités dans les quartiers les plus défavorisés.
Montréal, le 3 juillet 2023 – Des projets totalisant près de 25 000 logements ont été entravés depuis le début de l’administration Plante à Montréal en 2017, selon une étude publiée par l’Institut économique de Montréal ce matin.
« En empêchant la construction de dizaines de milliers d’unités, l’administration Plante contribue à rendre Montréal de moins en moins abordable », affirme Gabriel Giguère, analyste en politiques publiques à l’IEDM et auteur de l’étude. « Depuis qu’elle est au pouvoir, c’est l’équivalent de la ville de Mirabel en nouvelles unités dont Montréal entrave la réalisation. »
L’étude recense 23 760 unités d’habitation qui ont été entravées par des décisions de l’administration municipale montréalaise depuis l’élection de Valérie Plante au poste de mairesse en 2017.
Ces logements, dont la réalisation est entravée par des décisions de l’administration municipale, représentent un parc immobilier équivalent à celui de la ville de Mirabel, qui comptait 24 795 logements privés occupés au dernier recensement.
Une étude publiée en 2021 dans le Journal of Urban Economics estime que pour chaque tranche de 1000 nouveaux logements construits dans la catégorie haut de gamme, 450 unités se libèrent dans des quartiers où le revenu moyen est inférieur au revenu médian, dont 170 dans les quartiers où le revenu moyen se situe dans le dernier quintile.
Se basant sur cette étude, l’IEDM estime que la construction de ces nouvelles unités présentement entravées ou annulées aurait permis de libérer au moins 10 692 unités dans les quartiers populaires, dont 4039 unités dans les quartiers les plus défavorisés de Montréal.
« Quel que soit le prix de vente d’une nouvelle unité, sa mise en marché contribue à l’abordabilité en améliorant l’offre et en libérant d’autres unités à meilleur marché », explique M. Giguère. « En empêchant la mise en chantier de ces dizaines de milliers d’unités, l’administration Plante a directement contribué à la hausse des prix du logement. »
L’IEDM invite le public à lui faire part d’autres projets de moindre envergure n’ayant pas pu aller de l’avant suite aux décisions de la ville de Montréal, mais qui n’auraient pas défrayé les manchettes.
Vous pouvez consulter l’étude de l’IEDM ici.
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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.
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