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Communiqués de presse

Les changements fiscaux ont empêché la création de plus de 12 000 entreprises depuis 2015 au Canada

  • Les recettes qu’Ottawa tire de sa plus récente hausse des impôts équivalent à la totalité des subventions à la production versées à Volkswagen et Stellantis.

Montréal, le 21 septembre 2023 – Les hausses d’impôt depuis 2015 ont entravé la création de milliers d’entreprises, indique une étude de l’Institut Économique de Montréal parue ce matin.

« Plus le gouvernement se montre gourmand, moins il reste d’argent aux citoyens et citoyennes pour financer leurs projets », explique Emmanuelle B. Faubert, économiste à l’IEDM et auteure de l’étude. « Le résultat est que des milliers d’entrepreneurs potentiels doivent retarder leurs projets d’affaires, avec un effet néfaste sur l’emploi, l’innovation et la productivité. »

L’étude explique que, pour chaque augmentation d’un point de pourcentage du taux d’imposition maximal, le taux d’entrée de nouvelles entreprises diminue de 0,21 point de pourcentage. À l’échelle du pays, cela équivaut à 2455 entreprises créées en moins pour chaque point de hausse d’impôt.

Les changements fédéraux et provinciaux au taux d’imposition maximal depuis 2015 auraient empêché la création de 12 195 entreprises, selon les calculs de l’auteure.

À elle seule, la décision du gouvernement Trudeau de hausser de quatre points de pourcentage le taux marginal d’imposition maximal en 2015 est la cause de la perte de 9820 entreprises canadiennes potentielles.

Cette année, Ottawa devrait empocher 2,88 milliards de dollars grâce à cette augmentation du taux d’imposition maximal, selon le scénario le plus optimiste.

En comparaison, les subventions versées à Volkswagen et Stellantis par le gouvernement fédéral et ontarien représentent un montant équivalent, soit 2,82 milliards de dollars par année sur une période de 10 ans.

« Pour un montant équivalent à ce qu’on utilise pour subventionner deux entreprises, Ottawa aurait pu avoir 9820 créateurs d’emploi de plus aujourd’hui s’il avait laissé l’argent dans les poches des contribuables », renchérit Mme Faubert. « Entre attirer deux grosses entreprises, ou permettre la création de 9820 jeunes pousses de plus, le choix devrait être simple. »

L’étude de l’IEDM est disponible ici.

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L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Célia Pinto Moreira
Conseillère en communications
Cell. : 514-703-0502

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