fbpx

Communiqués de presse

Fin des surplus d’Hydro: Québec doit délier les mains des producteurs indépendants

Montréal, le 6 juillet 2023 – Libéraliser le marché de l’électricité aiderait le Québec à faire face à la fin anticipée des surplus d’énergie d’Hydro-Québec, selon une étude publiée par l’Institut économique de Montréal ce matin.

« La fin des surplus d’électricité d’Hydro menace de faire passer la société d’État d’un moteur à un frein à l’épanouissement des régions du Québec », affirme Gabriel Giguère, analyste en politiques publiques à l’IEDM et auteur de l’étude. « Notamment, les producteurs indépendants devraient avoir le droit de répondre “présent” lorsqu’Hydro-Québec refuse de brancher un projet de développement économique. »

Avec le niveau d’approvisionnement actuel, on anticipe que les surplus d’électricité d’Hydro-Québec seront chose du passé à compter de 2027.

Déjà cette année, les projets entrepreneuriaux considérés par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie avaient une demande énergétique 10 fois supérieure à la capacité d’approvisionnement restante d’Hydro-Québec.

L’IEDM relève deux obstacles au développement d’une offre indépendante en électricité complémentaire à celle d’Hydro-Québec, soit :

  • l’interdiction d’approvisionner directement les entreprises;
  • le plafond de 50 mégawatts de capacité de production pour les projets de barrages indépendants approvisionnant Hydro-Québec.

Selon l’auteur de l’étude, relever ce plafond de 50 mégawatts de capacité de production pour les projets de barrages indépendants permettrait notamment aux communautés autochtones de contribuer au développement en tant que partenaires dans l’exploitation de barrages potentiels sur leurs territoires.

L’étude note aussi l’apport de l’entreprise québécoise Innergex et de son parc solaire de 200 mégawatts en Ohio, qui permet d’approvisionner en énergie propre les installations d’Amazon dans l’État.

« On a des entreprises d’ici qui sont des chefs de file dans l’approvisionnement en énergie propre à l’étranger, mais qui se trouvent limitées dans leur prospérité en sol québécois par des lois mésadaptées à nos besoins », explique M. Giguère. « Si on autorisait les producteurs indépendants à fournir une énergie complémentaire à celle d’Hydro-Québec, c’est toute l’économie québécoise qui en sortirait gagnante. »

Le gouvernement du Québec mène présentement des consultations sur l’avenir énergétique du Québec, en anticipation de la fin des surplus électriques d’Hydro-Québec.

Vous pouvez consulter l’étude de l’IEDM ici.

* * *

L’IEDM est un think tank indépendant sur les politiques publiques qui compte des bureaux à Montréal et Calgary. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat. 

– 30 –

Demandes d’entrevue
Renaud Brossard
Directeur principal, Communications
Cell. : 514 743-2883

Back to top