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Réactions aux travaux de l'IEDM

Michel David, chroniqueur au Devoir, sur l'influence de l'IEDM.

La «création de la richesse», qui fera l’objet du prochain colloque du PQ les 13 et 14 mars, était totalement absente du programme de 2005, comme de la «feuille de route» d’André Boisclair en 2007. Au PQ, on a toujours préféré parler de lutte contre la pauvreté. Quand il était question de richesse, c’était pour débattre des façons de la redistribuer. Comme si elle existait a priori. (…) C’est seulement au conseil national de mars 2008, à Saint-Hyacinthe, que la «création de la richesse» est devenue un engagement du PQ, au grand déplaisir du SPQ libre, qui s’était vivement opposé à l’élimination de la taxe sur le capital et à la baisse du taux marginal effectif d’imposition des entreprises. «C’est déjà le programme du PLQ, de l’ADQ, et surtout de l’Institut économique de Montréal», avaient fait valoir ses porte-parole habituels, Marc Laviolette et Pierre Dubuc.

Sandra Pupatello, ministre du Développement économique et du Commerce de l’Ontario, citant l’IEDM devant le Forum des politiques publiques, à Montréal.

«The Ontario-Québec Trade and Cooperation Agreement is especially welcome because of the dynamic of commercial opening that it creates. This is a courageous approach given the protectionist reflex that often comes to the fore in difficult economic times.» – Montreal Economic Institute

François Legault, député du Parti québécois dans Rousseau, Journal des débats (Commission des finances publiques)

M. le Président, il y a quelques minutes, Michel Kelly-Gagnon a émis un communiqué de presse. Michel Kelly-Gagnon, là, pour que tout le monde le connaisse bien, ce n’est pas un péquiste. Je vous le dis tout de suite, là, Michel Kelly-Gagnon n’est pas réputé, à Montréal et au Québec, pour être un péquiste. Michel Kelly-Gagnon, jusqu’à il y a quelques mois, était président du Conseil du patronat, qui est probablement un des organismes patronaux les plus importants au Québec, et Michel Kelly-Gagnon est actuellement président de l’Institut économique de Montréal, un groupe de réflexion plutôt à droite, un groupe d’économistes qui réfléchit sur la situation au Québec. Donc, Michel Kelly-Gagnon vient d’émettre, il y a quelques minutes, un communiqué de presse avec David Descôteaux, qui est un économiste de l’Institut économique Montréal. Je veux vous lire le communiqué de presse, et j’espère que ça va faire réfléchir, en fin de semaine, le ministre des Finances. Lire la suite…

Carole Beaulieu, éditorialiste, L'actualité

La publication de ce palmarès fait entrer le Québec dans le club des États où plus d’un classement d’écoles est publié chaque année. Les deux instituts qui établissaient depuis huit ans le seul Bulletin des écoles secondaires du Québec — l’Institut Fraser, de Vancouver, et l’Institut économique de Montréal (IEDM) — ont cessé de collaborer l’an dernier, ne s’entendant plus sur la direction que devait prendre leur travail. Ils ont tous deux offert à L’actualité de publier leurs études, désormais différentes l’une de l’autre. Nous avons opté pour le classement de l’IEDM, parce qu’il offrait un regard plus approfondi et plus novateur sur la performance des écoles.

James Mennie, chroniqueur, The Gazette

Perhaps the most eloquent argument against Montreal’s erecting bridge tolls to finance its own transit network didn’t come from a politician or disgruntled motorist but an economist. In March of this year, Mathieu Laberge examined the viability of a return to tolls on Quebec’s roads and highways in a paper produced for the Montreal Economic Institute. Laberge stressed that any revenue exacted from toll roads should be directed to the maintenance and improvement of the road where the toll had been placed.

Henry Aubin, chroniqueur, The Gazette

[Marcel] Boyer is that rarest of Montreal economists. He regularly makes jargon-free observations on a broad range of topics relevant to the city (past examples include the looming labour shortage, funding of new infrastructure and city hall’s high debt). Even if you might not always agree with his views, you’d have to admit they’re constructive. Now, in a paper published by the Montreal Economic Institute, of which he is vice-president, he pitches a way to head NIMBY off at the pass.

Alain Dubuc, chroniqueur, La Presse

L’Institut économique de Montréal joue souvent un rôle de mouche du coche. Cet organisme de recherche indépendant, qui défend les valeurs d’une économie de marché, pose des questions que le Québec, bien confortable dans son consensus, préfère ne pas trop se poser. L’IEDM lance des pavés dans la mare et brasse un peu la cage. C’est une contribution plus qu’utile.

Jean-Marc Salvet, éditorialiste, Le Soleil

Mais même quand ils sont cachés, les coûts sont les coûts. Et nous les payons. Voilà pourquoi il faut souhaiter que le débat relancé hier par l’Institut économique de Montréal se fasse. […] S’il y a un domaine où, nous semble-t-il, le principe de l’utilisateur-payeur doit exister, c’est bien dans le réseau routier. Il ne suffit pas de dénoncer l’idée de l’IEDM pour croire que la lumière apparaîtra au bout du tunnel. Ceux qui s’y opposent devraient nous dire comment payer l’entretien et la réfection de nos infrastructures routières sans alourdir sans cesse notre dette publique.

Jean-François Lisée, directeur exécutif du Centre d'études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, lors d’un débat avec Marcel Boyer de l’IEDM, à l’émission de Christiane Charette à la Première chaîne de Radio-Canada.

Je dois dire qu’ayant tout lu ce qu’ils [l’IEDM] ont publié ces jours-ci [NDLR: «Onze idées-choc pour secouer le Québec»], c’est une contribution très positive. Il y a des choses avec lesquelles je suis d’accord, il y a des choses avec lesquelles je suis en désaccord, mais c’est une base sur laquelle des gens qui viennent des milieux d’affaires et des gens qui sont pour ce que j’appelle la «gauche efficace» peuvent travailler […] Ce sont des façons d’organiser mieux la société, à la fois pour protéger des droits et pour dégager plus de richesse.

Michel Magnant, président de Montréal Stratégique, Le Devoir

Mais en définitive c’est l’appui de la population à une vision particulière qui sera la meilleure garantie de sa réalisation. L’exemple des Lucides de Lucien Bouchard et de l’IEDM (Institut économique de Montréal) est clair à cet égard. Dans une province majoritairement solidaire, ils ont réussi à marquer des points et à influencer les principaux partis du Québec.

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