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Communiqués de presse

71 % des Canadiens jugent significatifs les efforts faits pour limiter l’impact environnemental des sables bitumineux

Le jeudi 11 octobre 2012 – Selon un sondage Léger Marketing commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM), les Canadiens appuient massivement le développement des sables bitumineux, en autant que des efforts continus soient faits pour en limiter l’impact sur l’environnement. Pierre Desrochers et Hiroko Shimizu, chercheurs associés à l’IEDM, ont voulu savoir quels efforts sont réellement faits par cette industrie au niveau environnemental. Dans un Cahier de recherche publié aujourd’hui, ils expliquent les avancées technologiques et la façon dont celles-ci permettent à la fois de limiter les dommages sur l’environnement et de réduire les coûts de production.

« Peu de gens savent que la production d’un baril de pétrole provenant des sables bitumineux émet de 26 à 29 % moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère qu’il y a vingt ans, ou encore que plus de 70 % de l’eau utilisé dans le processus d’extraction est recyclé. Lorsqu’ils sont informés de ce genre de progrès, une forte majorité de Canadiens, soit 71 %, estiment que ces efforts pour protéger l’environnement sont significatifs », explique le professeur Desrochers, faisant écho au sondage.

Les défis ne sont pas tous résolus pour autant. Les auteurs estiment qu’un des plus gros irritants à l’heure actuelle demeure la présence de bassins de décantation contenant des résidus du traitement des sables bitumineux. Comme la plupart des problèmes auxquels les humains sont confrontés, l’innovation pourrait bientôt apporter une réponse. Plusieurs solutions prometteuses sont actuellement à l’essai pour accélérer la décantation et même possiblement éliminer ces bassins.

Les innovations dans ce domaine remontent à plusieurs décennies. En mentionnant au passage que le père de l’industrie pétrolière est un… Canadien, les auteurs rappellent que le pétrole, aujourd’hui tant décrié, a permis d’améliorer la qualité de nos vies et de notre environnement. Par exemple, en remplaçant le bois de chauffage par des combustibles liquides, on a nettement amélioré la qualité de l’air des maisons, réduisant ainsi les risques de maladies pulmonaires chroniques.

Les ressources pétrolières ont aussi permis de grands progrès sur le plan des transports. Cela permis de retirer les chevaux des villes, une cause de pollution urbaine beaucoup plus importante que les émanations des voitures. Cet animal enduisait en effet les rues de sept litres d’urine et de vingt kilos de fumier par jour en moyenne. En plus d’attirer des vecteurs de maladies tels insectes et vermines à proximité des humains, les chevaux causaient plus d’accidents mortels que les automobiles, précise le professeur Desrochers.

De plus, le pétrole a favorisé le développement du transport sur de longues distances, ce qui a contribué à réduire massivement les famines. Au lieu de dépendre uniquement de l’agriculture de proximité, une région aux prises avec de mauvaises récoltes peut désormais acheter de la nourriture provenant d’une autre région qui, elle, a produit des surplus.

Le Cahier de recherche intitulé Comment l’innovation rend les sables bitumineux de l’Alberta plus verts, et préparé par Hiroko Shimizu et Pierre Desrochers, économistes et chercheurs associés à l’IEDM, peut être consulté sans frais sur notre site Web.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Ariane Gauthier, coordonnatrice des communications, Institut économique de Montréal / Tél. : 514 273-0969 p. 2231 / Cell. : 514 603-8746 / Courriel : agauthier@iedm.org

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