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Communiqués de presse

Assurer un accès plus rapide aux nouveaux médicaments

Montréal, le 17 juin 2021 – La pandémie de COVID-19 nous a démontré une fois de plus l’importance de développer et d’autoriser rapidement l’utilisation de médicaments innovants. Une publication lancée aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal offre deux pistes de solution afin d’assurer un accès plus rapide aux médicaments pour les Canadiens et les Canadiennes.

« L’innovation pharmaceutique représente l’un des grands triomphes des temps modernes. On estime en fait que 73 % de l’augmentation de notre espérance de vie au cours des dernières décennies s’explique par l’émergence de nouveaux médicaments », fait valoir Maria Lily Shaw, économiste à l’IEDM. « De plus, il en coûte beaucoup moins cher de traiter des conditions médicales à l’aide de médicaments qu’avec des ressources hospitalières », poursuit l’économiste.

« Malheureusement, le système canadien d’approbation des médicaments est plus lent que celui des États-Unis ou de l’Union européenne », explique Krystle Wittevrongel, analyste en politiques publiques à l’IEDM. « En fait, les délais d’approbation au Canada sont trois mois plus longs en moyenne qu’aux États-Unis, et un mois de plus qu’en Europe. Sans compter que les entreprises pharmaceutiques entament généralement le processus d’approbation au Canada entre trois et dix-huit mois après avoir débuté les mêmes démarches aux États-Unis et en Europe. Il s’agit d’un retard important et coûteux », affirme la co-auteure de la publication.

« La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions. Dans un premier temps, nous devrions maintenir le processus de présentation en continu des demandes d’approbation de nouveaux médicaments qui est présentement en vigueur grâce à l’arrêté ministériel d’urgence. En permettant aux entreprises pharmaceutiques de soumettre une demande incomplète au début du processus, puis d’ajouter de nouveaux éléments à mesure qu’ils deviennent disponibles, nous pouvons gagner de précieux mois sur les délais d’approbation », fait valoir Maria Lily Shaw. « Il est clair qu’un vaccin contre la COVID-19 n’aurait jamais été autorisé si rapidement sans cette mesure », affirme l’économiste.

« Dans un deuxième temps, des ententes avec les autorités américaines et européennes nous permettraient d’accélérer de façon importante l’autorisation des médicaments qui ont déjà été approuvés dans ces pays. Il s’agit d’une solution fort simple et rationnelle qui nous permettrait de réduire l’écart entre le Canada et les autres pays développés en matière d’accès aux médicaments innovants », conclut Krystle Wittevrongel.

La note économique intitulée « Réduire les délais d’approbation pour les nouveaux médicaments : une prescription sûre et simple » est disponible sur notre site Web.

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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue : Marie-Eve McNicoll, conseillère en communications, Cell. : 581-777-5060, courriel : memcnicoll@iedm.org

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