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Communiqués de presse

Responsabilité fiscale: Parizeau, Couillard et Bouchard ont été les plus responsables depuis 1944

  • La taille de l’État québécois a atteint un sommet historique à 28 pour cent du PIB l’an dernier.
  • François Legault se classe 12e sur 14 premiers ministres sur le plan de la responsabilité fiscale.

Montréal, 29 novembre 2022 – L’ex-premier ministre Jacques Parizeau remporte la palme de la responsabilité fiscale, selon un classement des premiers ministres depuis 1944 publié ce matin par l’Institut économique de Montréal (IEDM).

« Contrairement à la croyance populaire, ce n’est ni Jean Charest ni Philippe Couillard qui ont fait la gestion la plus rigoureuse des fonds gouvernementaux, mais bien le péquiste Jacques Parizeau », a dit Vincent Geloso, économiste senior à l’IEDM et auteur de l’étude. « Dans un contexte où le gouvernement provincial accapare un dollar sur quatre de l’activité économique québécoise, le gouvernement Legault ferait bien de s’en inspirer. »

Les dépenses du gouvernement provincial ont atteint 28 pour cent du PIB québécois l’an dernier. Même en ajustant pour l’inflation, le niveau de dépenses par personne a crû de manière quasi constante depuis 1944.

Selon le classement de l’IEDM, le premier ministre affichant le meilleur bilan financier est Jacques Parizeau, qui a fait diminuer la taille de l’État par rapport au PIB québécois de 3,4 pour cent par année en moyenne durant son mandat.

Deux autres premiers ministres ont réduit la place que prend le gouvernement québécois dans l’économie. Il s’agit de Lucien Bouchard (-1,5 pour cent par année) et de Philippe Couillard (‑1,2 pour cent par année).

Tous les autres premiers ministres québécois ont fait croître la taille de l’État dans l’économie. Le plus dépensier était Jean Lesage (+11,6 pour cent par année).

François Legault arrive au 12e rang sur 14, ayant fait croître le ratio des dépenses publiques par rapport au PIB de 5,2 pour cent en moyenne par année de mandat pour lui faire atteindre un sommet historique de 28 pour cent de l’économie en 2022.

« L’histoire des dépenses gouvernementales au Québec, c’est une longue croissance de l’État, entrecoupée de quelques rares soubresauts de rigueur », a dit Geloso. « Contrairement au narratif de désengagement dont on entend parler, le gouvernement n’a jamais été aussi gros, aussi dépensier qu’il l’est aujourd’hui. »

Si le gouvernement Legault suivait l’exemple de rigueur budgétaire du gouvernement Bouchard, il faudrait attendre 2030 avant que le budget du Québec ne reprenne sa taille prépandémie en tant que part de l’économie québécoise.

En suivant l’exemple de rigueur budgétaire du gouvernement Couillard, l’État retrouverait sa taille prépandémie d’ici 2026.

L’étude de l’IEDM est disponible ici.

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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue
Renaud Brossard
Directeur principal, Communications
Cell. : 514-743-2883
rbrossard@iedm.org
@renaudbrossard

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