fbpx

Communiqués de presse

Le taux directeur doit augmenter et une rigueur budgétaire est de mise

Montréal, le 26 janvier 2022 — Parce que la hausse du taux cible du financement à un jour est considérée comme une des solutions pour freiner l’inflation, les chercheurs de l’IEDM affirment que la Banque du Canada doit hausser les taux lors de la prochaine annonce du 2 mars 2022. Cependant, ils considèrent important d‘éclairer la population sur les effets à prévoir sur eux et sur les politiques publiques.

Pour les Québécois : stabilisation des prix des biens et du marché immobilier

D’un côté, une telle augmentation calmerait la hausse des prix sur le marché immobilier en rendant le coût d’emprunter plus élevé. Et d’un autre, elle contribuerait à la stabilisation des prix des biens et services, ce qui bénéficiera principalement à la classe moyenne et aux ménages moins nantis.

« Bien entendu, cela contribuerait à la stabilisation des prix des maisons, mais une augmentation des coûts hypothécaires pour les propriétaires serait aussi à prévoir », explique Olivier Rancourt, économiste à l’IEDM. « Il est aussi à prévoir que le prix des biens et services pourrait se stabiliser. Après tout, avec les taux d’intérêt sur l’épargne qui augmenteront, les individus seraient plus incités à épargner qu’à consommer, ce qui ralentirait la hausse des prix », ajoute l’économiste.

Une meilleure gestion des dépenses publiques est de mise

L’inflation est un phénomène intimement relié à la politique monétaire. Même s’il y a des effets bénéfiques à l’augmentation du taux directeur, si nos gouvernements continuent à faire exploser les dépenses et à les financer en créant de la monnaie, l’inflation continuera à augmenter. C’est pourquoi les chercheurs de l’IEDM mettent en garde nos décideurs politiques sur l’augmentation constante des dépenses et la hausse des dettes provinciales et fédérales.

« Qui dit hausse des taux d’intérêt, dit aussi hausse des frais que nous payons pour le service de la dette. Avec plus de 22 milliards par année payés en service de la dette au fédéral seulement, les contribuables méritent une gestion des dépenses plus rigoureuse.L’hémorragie doit cesser », conclut Miguel Ouellette, directeur des opérations et économiste à l’IEDM.

* * *

L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

-30-

Demandes d’entrevue :
Josée Morissette, conseillère principale en relations de presse
Cell. : 418-929-5291
Courriel : jmorissette@iedm.org

Back to top