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Observations spontanées

La surimposition peut rendre fou – et faire fuir

Une nouvelle étude de Stanford University révèle qu’une hausse de l’impôt des plus riches en Californie a fait augmenter leur émigration de 40 %. La nouvelle mesure fiscale a fait grimper le taux d’imposition marginal le plus élevé de 10,3% à 13,3% pour les Californiens avec un revenu de plus d’un million de dollars. À lui seul, l’exode qui a suivi a fait fondre de moitié les recettes supplémentaires attendues.

Perdre des « riches », c’est perdre les entreprises et les emplois qu’ils soutiennent. Les politiciens se réjouissent peut-être des nouveaux fonds publics qu’ils collectent peu importe les emplois qui peuvent bien disparaître, mais cela nuit en fait aux gens ordinaires.

Ici au Canada, le gouvernement libéral a récemment modifié l’environnement fiscal et a obtenu des résultats similaires. Suite à l’élection de 2015, le gouvernement a créé un nouveau pallier d’imposition qui a fait passer le taux d’imposition maximal de 29% à 33% pour les contribuables aux revenus supérieurs à 200 000 $. La mesure devait générer près de 3 milliards $ la première année, mais a plutôt causé une baisse recettes fiscales provenant des mieux nantis de 4,6 milliards $ !

Les exemples californien et canadien ne surprennent pas les économistes. Par contre, ici comme là-bas, les politiciens découvrent à l’heure actuelle un fait que certains d’entre nous répètent sans relâche depuis des années : trop d’impôt tue l’impôt.

Alors que cette nouvelle année entraînera une hausse de l’impôt sur le revenu dans les quatre provinces qui n’indexent pas l’inflation – Alberta, Saskatchewan, Nouvelle-Écosse et Î.-P.-É. – les politiciens provinciaux devraient tirer leçon de ses exemples et se rallier aux gens ordinaires.

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