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Sondages

Combler les besoins en énergie du Québec (2022)

L’Institut économique de Montréal (IEDM) a mandaté la firme Ipsos afin de recueillir l’opinion des Québécois sur différents enjeux reliés à l’énergie.

En lien avec cette publication

Les Québécois préfèrent l’idée d’un pétrole «Made in Quebec» (Le Journal de Montréal, 17 mars 2022)

More than half of Quebecers say their province should be more energy self-sufficient: poll (National Post, 17 mars 2022)

Most Quebecers favour oil and gas development: Ipsos-MEI poll (The Suburban, 18 mars 2022)

Entrevue avec Michel Kelly-Gagnon (Richard Martineau, QUB Radio, 17 mars 2022)

Entrevue avec Miguel Ouellette (Le show du matin, KYK Radio, 17 mars 2022)

Entrevue avec Miguel Ouellette (Trudeau-Landry, FM93, 17 mars 2022)

Entrevue (en anglais) avec Miguel Ouellette (The Elias Makos Show, CJAD-AM, 18 mars 2022)

Entrevue (en anglais) avec Michel Kelly-Gagnon (The Roy Green Show, Global Radio, 19 mars 2022)

 

Communiqué de presse – Les Québécois en faveur de l’exploitation des hydrocarbures dans la province

Montréal, le 17 mars 2022 – Alors que les récents événements internationaux ont souligné l’importance de garantir la sécurité énergétique des pays occidentaux, plus de la moitié (52%) des Québécois pensent que leur province devrait développer ses propres ressources pétrolières au lieu d’importer tout le pétrole consommé, alors que seulement 28% s’y opposent et que 20% sont indécis. Non seulement le Québec repose-t-il sur des réserves de pétrole et de gaz naturel importantes, mais la demande pour les hydrocarbures sur les marchés extérieurs est grandissante et demeurera significative pour encore plusieurs décennies. Les Québécois veulent saisir cette opportunité.

« Les résultats de ce sondage sont très concluants. Notons que lorsque nous avons élaboré les questions, l’invasion russe en Ukraine n’était pas encore survenue et son impact sur l’approvisionnement mondial en hydrocarbures n’était pas encore à l’ordre du jour. Par contre, l’invasion avait tout juste débuté au moment où les répondants commençaient à répondre aux questions. Il est clair que la question énergétique ne laisse personne indifférent et que les Québécois comprennent le rôle que nous devons jouer en produisant du gaz naturel, notamment pour l’exporter chez nos alliés européens », explique Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général à l’IEDM.

Même si le lobby environnemental est très présent dans les médias québécois, la moitié des répondants (50%) pensent néanmoins que les actions prises par certains groupes environnementaux empêchent un trop grand nombre de projets créateurs d’emplois d’aller de l’avant. Seulement le tiers des Québécois sont en désaccord (33%), ce qui représente une baisse importante (de 11 points de pourcentage) par rapport à l’an dernier.

« Plusieurs groupes de pression poussent le gouvernement Legault à rejeter tout nouveau projet d’exploitation des hydrocarbures. Le gouvernement a même décidé de présenter un projet de loi pour fermer la porte à tout projet d’exploitation. Or, ce sont plus de 5 milliards de dollars que nous envoyons à l’extérieur du Québec, hors pandémie, pour notre consommation de pétrole et de gaz naturel. Voulons-nous réellement empêcher les entrepreneurs d’exploiter ces ressources alors que l’on continue d’en importer chaque jour? Les Québécois devraient avoir le choix de consommer local ou non. En ce moment, le gouvernement choisit pour eux, et les citoyens en ont assez », affirme Miguel Ouellette, directeur des opérations et économiste à l’IEDM.

Autre fait important, les trois quarts des Québécois (73%) pensent que les taxes et droits imposés sur l’essence sont trop élevés, contrairement à un maigre 15% qui croient le contraire.

« Pour chaque litre d’essence consommé, on doit présentement payer la taxe provinciale sur les carburants (19,2 cents), la taxe d’accise fédérale (10 cents), la taxe découlant du marché du carbone (8,9 cents) et, bien sûr, la TVQ et la TPS qui sont des taxes sur les autres taxes. À cela s’ajoute aussi pour la grande région de Montréal une taxe de 3 cents par litre pour le financement des transports en commun, et un prix minimum sur l’essence pour toutes les régions. Les Québécois sont clairs : cette taxation excessive, qui représente plus de 35% du prix total de l’essence doit cesser, surtout pendant cette période d’inflation élevée », ajoute M. Ouellette.

Autres faits saillants :

  • La moitié des Québécois (51%) sont d’accord que, si l’idée du gouvernement d’interdire l’exploitation des hydrocarbures est appliquée, les compagnies qui détiennent des permis pour exploiter du pétrole et du gaz naturel au Québec devraient être dédommagées selon la juste valeur marchande de leur permis. Seulement un peu plus du quart (28%) sont en désaccord.
  • Plus de la moitié (52%) des Québécois pensent que leur province devrait développer ses propres ressources pétrolières au lieu d’importer tout le pétrole consommé. Ceci représente une hausse de 9 points comparativement à l’année dernière. Inversement, 28% pensent que la province devrait continuer d’importer le pétrole utilisé.
  • Près des trois quarts des Québécois (73%) pensent que les taxes et droits imposés sur l’essence sont déjà trop élevés et ne devraient pas être augmentés davantage. De plus, 51% se disent « tout à fait d’accord ». Seulement 15% sont en désaccord avec cette affirmation.
  • Presque 6 Québécois sur 10 (57%) sont d’accord avec l’idée que le gouvernement du Québec devrait autoriser des projets d’exploitation de gaz naturel local, dans la mesure où ces projets n’émettent pas de gaz à effet de serre durant leur phase de production, même si l’utilisation subséquente du gaz naturel engendre des émissions de GES. Cela démontre donc un appui pour des projets d’extraction carboneutres ayant recours aux technologies de captage de carbone.

Le sondage en ligne commandé par l’IEDM a été réalisé par Ipsos du 25 février au 2 mars 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1007 résidents du Québec âgés de 18 ans et plus. Les résultats sont précis à plus ou moins 3,5 points de pourcentage (19 fois sur 20) de ce qu’ils auraient été si tous les Québécois avaient pris part au sondage.

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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue :
Josée Morissette, conseillère principale en relations de presse
Cell. : 418 929-5291
Courriel : jmorissette@iedm.org

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