fbpx

Communiqués de presse

Projet de loi 33 sur le privé en santé – Le gouvernement est à la traîne des Québécois selon un sondage Léger Marketing commandé par l’Institut économique de Montréal

Montréal, 16 octobre 2006 – Alors que se terminent demain les consultations publiques sur le projet de loi 33 donnant suite à la décision de la Cour suprême du Canada dans la cause Chaoulli/Zeliotis, un sondage Léger Marketing commandé par l’Institut économique de Montréal (IEDM) révèle que deux tiers des Québécois (66%) auraient été favorables à ce que le gouvernement du Québec ouvre l’accès à l’assurance-santé privée pour tous les soins médicalement requis déjà couverts par le régime public d’assurance-maladie.

À la lumière de ces résultats, la décision du gouvernement du Québec de limiter l’accès à l’assurance privée à seulement trois procédures (chirurgies des hanches, des genoux et des cataractes) apparaît donc en décalage par rapport à l’opinion des Québécois.

«Le gouvernement du Québec est clairement à la traîne des citoyens sur cet enjeu. Plutôt que de remettre à plus tard, encore une fois, l’inévitable réforme du système de santé, le gouvernement aurait pu saisir l’ouverture que lui offrait la décision historique de la Cour suprême. On peut sans exagération parler d’une occasion ratée», a commenté le nouveau président de l’IEDM, Paul Daniel Muller.

Les travailleurs manuels (76%), les résidants du Centre du Québec (74%), ceux pour qui le revenu annuel du ménage est entre 40 000 $ et 59 999 $ (73%) et les personnes âgés entre 35 et 44 ans (72%) sont les groupes qui se montrent les plus fortement favorables à ce que le gouvernement permette l’assurance-santé privée pour tous les soins.

Les Québécois champions de l’ouverture au privé

Ces résultats ne surprennent pas puisque parmi les Canadiens, les Québécois sont ceux qui s’avèrent les plus favorables à l’émergence de soins de santé privés en parallèle à l’actuel système public universel.

Soixante pour cent des Québécois – contre seulement 48% des Canadiens dans leur ensemble – accepteraient en effet «que l’État permette un accès plus rapide à des soins de santé à ceux qui souhaitent payer pour ces soins dans le secteur privé, tout en maintenant le système actuel de santé gratuit et universel».

Les Ontariens sont les plus opposés à une telle ouverture (59%).

Les résultats détaillés ainsi que la méthodologie du sondage sont disponibles sur le site de l’Institut.

– 30 –

Pour renseignements et entrevues veuillez contacter: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél.: 514-273-0969 (bureau) / 514-571-640 (cellulaire) / Courriel: pleblanc@iedm.org

Back to top