Élections fédérales – Aucun des partis ne peut chiffrer combien nous coûtera Kyoto
Montréal, 11 janvier 2006 – L’Institut économique de Montréal (IEDM) a rendu publiques ce matin les réponses reçues de la part des cinq principaux partis politiques fédéraux à des questions portant sur l’évaluation faites par chacun des impacts économiques de la mise en oeuvre du Protocole de Kyoto.
«Nous sommes heureux que tous les partis aient répondu studieusement à chacune des questions soumises. Les électeurs canadiens ont maintenant un outil de comparaison supplémentaire leur permettant de faire un choix plus éclairé le 23 janvier prochain», a souligné Pierre Desrochers, professeur de géographie à l’Université de Toronto et chercheur associé à l’IEDM en matière d’environnement.
Rappelant que l’exercice visait à obtenir les chiffres réels et l’ampleur des efforts à faire en vue d’atteindre les objectifs de réduction de 30% des émissions de CO2 d’ici 2012, le chercheur note qu’aucun des cinq partis n’a été en mesure de répondre précisément à la question sur le coût que devront supporter les Canadiens pour respecter leurs engagements envers le protocole de Kyoto.
«C’est inquiétant de constater qu’on signe une entente aussi importante alors qu’on ne sait toujours pas combien ça va nous coûter. On demande ainsi aux électeurs de signer un chèque en blanc», s’étonne M. Desrochers.
Selon le professeur, on constate cependant des différences importantes entre les différents partis sur les questions environnementales. L’IEDM a d’ailleurs mis à la disposition de tous les électeurs l’ensemble des réponses fournies par chaque formation politique sur son site Web bilingue.
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Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél.: (514) 273-0969 / Courriel: pleblanc@iedm.org