Le SCFP a-t-il lu la publication de l’IEDM avant de la commenter?
Montréal, 31 janvier 2011 – « Les commentaires du SCFP, émis par voie de communiqué aujourd’hui, démontrent une lecture superficielle de la publication sur le modèle de syndicalisation québécois rendue publique par l’Institut économique de Montréal », selon Michel Kelly-Gagnon, P.-D. G. de l’IEDM.
Contrairement à ce que le SCFP affirme, l’étude de l’IEDM précise que ce sont des dispositions dans les conventions collectives, plutôt que le Code du travail, qui rendent obligatoire l’adhésion à un syndicat. Le document mentionne en effet que « la plus récente analyse des conventions collectives du ministère du Travail du Québec indique que l’adhésion syndicale était obligatoire dans 7219 des 8404 conventions collectives en vigueur en 2009, regroupant 73 % des salariés ». Ces dispositions sont illégales dans la plupart des pays libres et démocratiques, dont les 47 pays du Conseil de l’Europe, les États-Unis et l’Australie.
L’étude comparative de l’IEDM porte notamment sur les cotisations et l’adhésion obligatoires à un syndicat. Et malheureusement pour les travailleurs québécois, il est vrai que les travailleurs de la Suède et de la Turquie – comme ceux de tous les pays du Conseil de l’Europe – bénéficient de plus de liberté quant à ces questions. Des décisions de la Cour européenne des droits de l’homme ont statué que les travailleurs pouvaient refuser d’adhérer à un syndicat et de lui verser une cotisation pour des fins sans lien avec la négociation collective, comme les activités politiques et idéologiques.
La Note économique intitulée Le modèle de syndicalisation québécois : une anomalie à corriger, qui a été préparée par Louis Fortin, conseiller en relations industrielles agréé et chargé de cours en relations industrielles à l’Université McGill et Michel Kelly-Gagnon, président-directeur général de l’IEDM, peut être consultée sans frais sur le site de l’Institut.
* * *
L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses publications, ses interventions et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché. Il n’accepte aucun financement gouvernemental.
– 30 –
Renseignements et demandes d’entrevues :
Ariane Gauthier, coordonnatrice des communications, Institut économique de Montréal
Tél. : 514 273-0969 p. 2231 / Cell. : 514 603-8746 / Courriel : agauthier@iedm.org