Une surtaxe malavisée: le cas des GAFA
Cette semaine, le ministre du Patrimoine canadien, M. Rodriguez, a déclaré qu’un projet de loi imposant aux GAFA de payer pour le contenu d’actualité est devenu sa « priorité absolue ». Cette priorité, disons-le, ne cadre pas avec la réalité puisque les géants du Web sont déjà imposés autant que les entreprises traditionnelles. À vrai dire, dans certains cas, ils sont même davantage taxés. Force est donc de constater que cette nouvelle taxe sur les revenus (3%) n’est rien d’autre qu’une surtaxe pour des entreprises qui paient déjà leur juste dû.
Au final, ce sont les annonceurs qui essuieront la facture avec une hausse des coûts publicitaires sur les plateformes des GAFA, comme ce fut le cas en France après la mise en place de ce type de loi. En fin de compte, ce sont plusieurs entreprises de taille modeste qui en subiront les répercussions, une réalité que le ministre en place n’a peut-être pas considérée.