Sondage : les Canadiens veulent augmenter la capacité du système de santé
Montréal, le 10 novembre 2020 – Alors que les Canadiens sont confinés à des degrés variables afin d’éviter que les hôpitaux ne débordent, une très forte majorité d’entre eux désirent que notre système se dote d’une meilleure capacité de pointe. Les Canadiens, et particulièrement les Québécois, croient également que le système de santé est trop bureaucratique pour répondre à leurs besoins. La majorité des Canadiens est en faveur de donner plus d’espace aux entrepreneurs dans un système de santé universel, révèle un sondage Ipsos réalisé pour l’Institut économique de Montréal.
Faits saillants :
- 88 % des Canadiens croient qu’il y a un besoin d’améliorer la capacité du système de santé, que ce soit par l’ajout de lits, d’équipement de protection individuelle, de personnel médical, ou d’hôpitaux et cliniques. 93 % des 55 ans et plus sont également d’accord.
- 61 % des Canadiens s’accordent pour dire que leur système de santé est trop bureaucratique pour répondre aux besoins de la population. Au Québec, ce sont 75 % des gens qui sont en accord avec cette affirmation. Moins d’une personne sur quatre à travers le pays est en désaccord.
- 63 % des Canadiens sont d’accord pour que des entrepreneurs offrent des soins de santé dans le cadre d’un système universel. Les Québécois sont particulièrement ouverts à cette option : 75 % d’entre eux sont d’accord.
- 53 % des Canadiens sont d’avis que les investissements des 10 dernières années dans le système de santé n’a rien changé ou a détérioré les choses.
- Près de sept Canadiens sur dix (69 %) désirent que la télémédecine continue d’être disponible après la pandémie de COVID-19. Cette préférence est encore plus présente chez les femmes (76 %).
« Les Canadiens réalisent que notre système de santé est constamment sur le point de déborder et ils désirent qu’il ait davantage la capacité de gérer des volumes importants de patients. Même si le personnel soignant jouie d’une grande sympathie de la part du public, il n’en demeure pas moins que les Canadiens trouvent le système bien trop bureaucratique », affirme Miguel Ouellette, directeur des opérations de l’IEDM. « C’est possiblement pour de telles raisons qu’il y a une si grande ouverture à donner plus de place aux entrepreneurs », poursuit l’économiste.
« Les Canadiens sont prêts à essayer de nouvelles façons de faire pour améliorer l’accès aux soins. Ils sont conscients du fait que les dépenses de plus en plus importantes dans le système actuel ne livrent pas la marchandise. Il faut donner un grand coup afin d’améliorer la capacité de notre système de s’adapter à l’augmentation du nombre de patients, et la bureaucratie ne peut pas le faire seule », conclut M. Ouellette.
Le sondage web a été effectué du 26 au 28 octobre 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 1150 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Le sondage est disponible sur notre site web.
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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.
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Demandes d’entrevues : Maria Lily Shaw, Économiste, IEDM. Tél.: 514-273-0969 p. 2230 / Cell. : 450-522-6602 / courriel : mlilyshaw@iedm.org