fbpx

Observations spontanées

Rétablir la liberté de voyager

Alors que l’Europe ouvre ses portes aux voyageurs, les autorités canadiennes tardent à lui emboîter le pas. Le discours officiel tend à minimiser l’importance des voyages par avion, comme s’il s’agissait d’une indulgence dont on pouvait se priver. Cette apparente relégation du transport aérien est en décalage complet avec la réalité des faits.

En effet, le voyage en avion s’est complètement démocratisé ces dernières décennies. Environ 1,75 milliard de passagers ont pris l’avion l’année dernière. Dans le village global, les familles sont souvent éparpillées sur plusieurs continents, et l’avion est le seul moyen de pouvoir se réunir.

Les restrictions actuelles, comme la quarantaine obligatoire au retour, rendent indésirables la plupart de ces voyages auparavant très populaires. Elles constituent aussi une grave entrave à la liberté de circuler et représentent un sacrifice immense pour ceux qui désireraient être au chevet d’un parent malade, assister au mariage d’un ami proche ou prendre des vacances bien méritées à l’étranger.

Au regard de l’évolution du nombre de décès imputables au COVID-19, il faut sortir au plus vite d’une rigidité sanitaire qui n’est plus justifiée, et adopter des mesures plus souples et plus ciblées comme la communauté européenne a su le faire. Après tout, se déplacer dans un pays comptant un nombre équivalent ou moindre de cas que le Canada ne devrait logiquement pas être considéré comme un facteur de risque.

Rappelons-nous aussi au passage que la médecine générale sera toujours là dans « le monde d’après » pour prendre en charge la santé des voyageurs, comme ils l’ont toujours fait jusqu’à présent.

Retour à la page des Observations spontanées.

Back to top