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Observations spontanées

Réduire les prix du bois d’œuvre par l’ouverture du commerce interprovincial

La hausse astronomique des prix du bois d’œuvre et le marché immobilier en ébullition sont des sujets chauds d’un bout à l’autre du pays. En effet, les prix records du bois d’œuvre sont susceptibles d’ajouter quelque 30 000 $ au coût de construction d’une maison neuve par rapport aux prix d’avant la COVID-19. Par ailleurs, le prix de vente moyen d’une maison au Canada avait augmenté de près de 32 % en mars 2021 par rapport à l’année précédente, ce qui a eu pour effet d’évincer de nombreux propriétaires potentiels du marché.

Cette inadéquation entre l’offre et la demande est potentiellement accentuée par les barrières commerciales qui existent entre les provinces pour le bois d’œuvre.

À l’heure actuelle, la Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick et le Québec imposent tous trois des restrictions à l’exportation de bois d’œuvre, lesquelles figurent dans l’Accord de libre-échange canadien (ALEC). Les trois provinces exigent, dans une certaine mesure, que le bois récolté dans la province soit traité ou transformé en d’autres produits au sein même de la province.

Ces restrictions ont vraisemblablement contribué à la flambée des prix du bois d’œuvre observée cette dernière année, du fait que certaines scieries locales ne sont pas en mesure de produire les volumes demandés par le marché.

Si ces barrières au commerce étaient éliminées, de nouveaux concurrents de l’extérieur de la province pourraient faire leur entrée sur le marché, ce qui ferait baisser les prix sous l’effet de la concurrence. Les entreprises en mesure d’opérer plus efficacement pourraient le faire, qu’elles soient établies dans ces provinces ou non. Celles qui ne pouvaient auparavant bénéficier d’économies d’échelle sur le plan national auraient la possibilité de s’en prévaloir, et les consommateurs en auraient plus pour leur argent.

De manière générale, la suppression des barrières commerciales représente une occasion unique de mettre en place une politique de croissance inclusive qui profiterait à toutes les régions du pays, tout en demeurant sous le contrôle des Canadiens. Un bon point de départ serait l’élimination des barrières qui touchent directement le bois d’œuvre, une mesure susceptible de venir en aide aux familles canadiennes qui espèrent construire ou acheter une maison dans un avenir rapproché.

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