Oui, on doit mieux écouter les Premières Nations!
Des manifestations organisées par des membres des Premières Nations perturbent l’activité économique canadienne et empêchent les gens de se déplacer librement à l’intérieur du pays, ou même de prendre leur train de banlieue.
Malheureusement, il s’en trouve pour dire que ceux qui s’opposent à ces manifestations, extrêmement nuisibles pour notre économie, ne reconnaissent pas les droits des Premières Nations. C’est archifaux.
En fait, les communautés traversées par le pipeline sont en faveur du projet et en bénéficieront grandement. Un cahier de recherche de l’IEDM publié en 2018 porte un regard différent sur la situation en montrant comment des communautés autochtones ont pu améliorer leur qualité de vie, se construire des infrastructures et gagner en autonomie grâce au développement économique.
Les Premières Nations ne sont pas des participants passifs à cette activité économique. De plus en plus, ils sont propriétaires et exploitants d’infrastructures énergétiques.
Que des gens parmi ces communautés expriment une opinion contraire, de façon ordonnée et raisonnable, est tout-à-fait légitime. Mais nous y gagnerions beaucoup en tant que pays si c’était les Ellis Ross, Crystal Smith et Dale Swampy de ce monde à qui on donnait le porte-voix!