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Observations spontanées

L’initiative individuelle permettra-t-elle de stopper l’avancée du COVID-19?

A-t-on besoin d’un virus pour se rappeler à quel point notre qualité de vie dépend du commerce international ? Des chaînes d’approvisionnement partout dans le monde sont menacées alors que des usines ferment leurs portes une après les autres parce que des travailleurs, notamment en Chine où les autorités publiques tentent de ralentir la propagation du virus, sont forcés de rester chez eux. Des pénuries inhabituelles se feront bientôt sentir à travers le « village global ». Les corrections boursières prévoient que cette perturbation affectera les entreprises. Espérons qu’il sera contenu physiquement ou par des antivirus avant que des mesures plus drastiques ne soient mises en œuvre.

Autrement, si nous envisageons la fermeture des frontières pour arrêter la contagion, nous finirions par vivre en quasi-autarcie. Contrairement à ce que certains rêveurs voudraient croire, l’autarcie n’est pas une situation enviable. Demandez aux populations souffrant de blocus et vivant dans des zones de guerre ce qu’elles en pensent. Devoir compter sur nous-mêmes pour produire tous les biens et services dont nous bénéficions actuellement serait un énorme pas vers l’arrière. Tous les appareils électroniques et véhicules sont partiellement ou entièrement produits à l’étranger. La plupart des aliments, des médicaments et des vêtements sont importés. Les conditions de vie se détérioreraient rapidement et l’espérance de vie chuterait. C’est pourquoi nous ne devons pas considérer le commerce comme acquis, ni la paix et la prospérité qu’il entraîne.

Enfin, alors que les États-nations ont du mal à surveiller et à ralentir les épidémies par des mesures centralisées de santé publique, nous devons réfléchir à ce que l’initiative privée décentralisée peut offrir. Déjà, beaucoup d’entre nous peuvent s’imposer la quarantaine et travailler à domicile. Les petites communautés peuvent mieux s’autodiscipliner. L’information nécessaire n’a jamais été aussi accessible. Les entreprises de logistique peuvent livrer de la nourriture et des médicaments à nos portes. L’éducation et les soins de santé peuvent être dispensés par vidéoconférence, etc. Ces options n’étaient pas disponibles en 1918 et 1957, lors des dernières graves pandémies. Elles le sont maintenant, en particulier grâce à la division du travail dans le village global !

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