Les maux de l’interventionnisme gouvernemental
Nous le savons, le gouvernement à l’Assemblée nationale a une propension inquiétante à intervenir dans l’économie québécoise. En effet, il aime choisir les gagnants, mais oublie que cette désignation arbitraire qui déséquilibre le marché fait des perdants.
À ce propos, nous apprenions en début de semaine que l’entreprise de Drummondville Autobus Thomas, en activité depuis plus de 40 ans, se trouve dans une situation de disette sur le plan des revenus. La raison? Le gouvernement mise sur un autre cheval de course : Lion électrique. Le nombre d’employés d’Autobus Thomas est à la baisse depuis l’instauration d’un programme dont elle est écartée. La baisse du chiffre d’affaires depuis juillet dernier est de 40 millions, soit 80 %, et ce, parce que le gouvernement donne de grasses subventions à son compétiteur.
Avoir du plomb dans l’aile parce qu’un produit offert ne répond plus à un besoin est un processus des plus normaux, mais en avoir parce que son gouvernement choisit les gagnants et les perdants, ce n’est rien de moins qu’inacceptable.