De nombreux propriétaires de petites entreprises, de terres agricoles et de simples duplex avaient les yeux rivés sur Ottawa la semaine dernière. Cette semaine forte en émotion avait débuté sur une note dramatique, alors que la ministre des Finances Chrystia Freeland brossait le portrait d’une société au bord de l’insurrection. Sans une nouvelle taxe visant les « très riches », les mieux nantis au pays devraient bientôt se réfugier dans des résidences sécurisées et se déplacer en avion afin d’éviter la grogne populaire.
Cette sortie pour le moins colorée de la ministre fédérale visait à faire la promotion de l’augmentation du taux d’inclusion de l’impôt sur le gain en capital. La ministre et les défenseurs de cette politique, dont certains éminents syndicalistes, se sont époumonés à tenter de convaincre le bon peuple que seul le 0,13 pour cent le plus fortuné serait affecté par une telle mesure.
Mais est-ce vrai?