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Observations spontanées

Inflation des prix : Ottawa doit faire sa part

Être utile, ou du moins ne pas nuire. Ottawa devrait s’inspirer de ce principe de médecine dans le combat que la Banque du Canada mène contre l’inflation.

Ce mercredi, la Banque du Canada a annoncé qu’elle hausserait son taux directeur de 25 points de base, le portant à 4,75 pour cent. La dernière fois que ce taux a été atteint, c’était en 2007.

Qui dit hausse du taux directeur, dit hausse généralisée des taux d’intérêts, y compris des hypothèques.

Si la banque centrale opte pour cette hausse de taux, c’est que ses indicateurs sont au rouge.

Selon les données de Statistique Canada, l’inflation des prix à la consommation était à nouveau en hausse en avril, passant de 4,3 à 4,4 pour cent sur une base annualisée. Si la hausse est légère, il convient de rappeler qu’elle se produit après plusieurs mois de baisse.

À cela s’ajoutent les données sur la vitalité économique du pays et sur la consommation, qui dressent un portrait de surchauffe, ce qui laisse présager une tendance à la hausse du niveau des prix.

Tandis que la banque centrale tente de calmer ces ardeurs en haussant son taux directeur et en adoptant une politique monétaire restrictive, notre gouvernement fédéral, lui, fait l’inverse.

Il stimule la demande et la consommation en dépensant 40,1 milliards de dollars de plus que ses revenus cette année.

Ou encore, il verse des milliards de dollars pour créer des emplois dans des régions où l’on parle de pénurie de main-d’œuvre.

Serait-ce trop demander à Ottawa que de limiter les dépenses afin d’aider la Banque du Canada à lutter contre l’inflation, ou à tout le moins, de ne pas lui nuire?

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