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Observations spontanées

Industrie minière au Québec: le «pas dans ma cours» nuit à toute la société

Alors que le gouvernement du Québec souhaite le développement d’une « filière batterie », de la mine de lithium et de graphite, jusqu’au module de batterie dans la province, des municipalités et des organismes écologiques s’outragent que les potentielles mines puissent être situées proche de leur municipalité ou de parcs provinciaux. Bien que certains arguments soulevés soient valides, notamment tout ce qui touche aux expropriations, d’autres sont totalement incompatible avec le développement économique.

Il est temps d’admettre que le « pas dans ma cour » à tout bout de champ n’est pas une politique productive pour la société. Mettre en place des campagnes de peur contre ces mines, comme on commence à le voir dans certains pays d’Amérique du Sud, ne fait que nuire à l’économie mondiale et à la production de voitures électriques.

Alors que les réserves de lithium, de graphite et de cobalt québécoises pourraient subvenir à la création de 4 millions de batteries annuellement, il est vital pour l’économie de la province de ne pas torpiller cette importante source de richesse pour toute la province. Mettre en place un moratoire sur l’exploitation minière, comme certains groupes le demandent, ne ferait que nuire au Québec, et indirectement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre global.

La logique du « pas dans ma cour » pour s’opposer à tout développement sous prétexte qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale, un concept qui reste intrinsèquement problématique, revient, au final, à s’opposer à tout projet de développement économique lorsque c’est chez nous, mais ne pas avoir de problème à consommer les produits de pareil développement lorsque c’est fait ailleurs. C’est d’une hypocrisie sans nom lorsque l’on agit ainsi pour les hydrocarbures, et ce sera aussi le cas si le Québec empêche le développement de son potentiel minier.

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