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Communiqués de presse

Industrie forestière : des centaines de millions laissés sur la table

Montréal, le 29 octobre 2020 – Alors que le gouvernement s’apprête à revoir le régime forestier de la province, des écologistes s’activent afin de freiner l’exploitation de la ressource. Une nouvelle publication de l’Institut économique de Montréal montre toutefois que nos forêts pourraient être exploitées davantage sans entamer le potentiel de renouvellement de la ressource.

Dans une Note économique intitulée « Forêts québécoises : des centaines de millions perdus dans nos régions chaque année », l’économiste et directeur des opérations de l’IEDM, Miguel Ouellette, fait valoir que c’est moins de 1% de la forêt qui est exploitée sur une base annuelle et qu’elle se régénère plus rapidement qu’elle n’est coupée. En fait, la province n’exploite que 72% du plein potentiel de la forêt chaque année.

« Peu importe ce que peuvent raconter Greenpeace et les autres ONG, la réalité est que le Québec n’exploite pas son plein potentiel forestier et laisse beaucoup d’argent sur la table. Pourtant, une exploitation optimale de la ressource contribuerait grandement à la vitalité économique et sociale de nos régions », fait valoir M. Ouellette. « Il faut défaire les mythes. Ce n’est pas une histoire de grandes entreprises : 72 % des joueurs de l’industrie sont de petites entreprises, et 90 % d’entre elles sont situées en dehors de Montréal ou Québec », poursuit l’économiste.

Créer de bons emplois

« Afin de prospérer, nos régions ont besoin de bons emplois et c’est précisément ce qu’offre l’industrie forestière. Le salaire moyen en aménagement forestier est de 68 000$, ce qui représente 55% de plus que la moyenne de la province », ajoute M. Ouellette. « Il est possible d’augmenter de façon importante notre exploitation de la ressource sans affecter l’avenir de nos forêts. C’est ce qu’il faut faire afin d’assurer l’avenir de nos régions », affirme l’auteur de la publication.

Des solutions connues

« Nous devons nous rapprocher d’un taux d’exploitation de 95 %, comme il prévaut en Colombie-Britannique. Afin d’y arriver, nous devons commencer par revoir et diminuer le prix minimal du bois dans les secteurs où il ne trouve pas preneur », dit l’économiste. « Il faut également que les gouvernements et l’industrie travaillent ensemble afin d’avoir des plans d’aménagement de la forêt publique plus efficaces là où il n’y a toujours pas de coupes. Puis finalement, il faut faire tomber les nombreux obstacles et les coûts élevés imposés à l’industrie car ils représentent un frein à la croissance économique en région », conclut M. Ouellette.

La Note économique préparée par Miguel Ouellette est sur notre site web.

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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevues : Maria Lily Shaw, Économiste, IEDM. Tél. : 514 273-0969 p. 2230 / Cell. 450-522-6602 / courriel : mlilyshaw@iedm.org

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