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Communiqués de presse

Faire tomber les entraves à la mobilité sociale

Montréal, le 23 novembre 2021 – Depuis plusieurs années, de nombreux observateurs estiment que la mobilité économique et sociale est en perte de vitesse au Canada. Alors que plusieurs tentent d’établir un lien entre les iniquités économiques et la mobilité sociale, soit le potentiel d’un individu à améliorer son sort, la réalité est qu’un renforcement des libertés économiques est au cœur des solutions. Dans une nouvelle publication lancée par l’Institut économique de Montréal, les auteurs Vincent Geloso et James Dean identifient des entraves à la mobilité économique et sociale qui pourraient facilement être éliminées.

« Le discours public entourant le ralentissement de la mobilité sociale occulte trop souvent le fait que les obstacles à la liberté économique limitent de façon importante l’ascension sociale des travailleurs au bas de l’échelle. À l’aide d’un indice de liberté économique classant les provinces sur une échelle de 0 à 10 ainsi que de statistiques fédérales sur la mobilité du revenu, on constate qu’une baisse d’un point de la liberté de travail engendre une perte de 3,7 % du revenu par habitant. Dans une province comme le Québec, où les restrictions sont particulièrement sévères, les effets d’une libéralisation seraient vraisemblablement très bénéfiques », fait valoir Vincent Geloso, coauteur de la publication et professeur adjoint en économie à la George Mason University.

« Lorsque l’on parle de restrictions sur le marché de la main-d’œuvre, on pense notamment aux actes qui sont réservés à certaines professions. Le secteur de la construction est probablement l’exemple le mieux connu, avec ses nombreuses cartes de compétence. Cela empêche essentiellement les travailleurs de diversifier leurs activités et d’accéder à d’autres sources de revenus », poursuit Vincent Geloso, chercheur associé à l’IEDM.

« Selon nos calculs, pour la période de 2013 à 2018, le taux de mobilité sociale et économique des travailleurs québécois les plus pauvres aurait été d’environ 15 % plus élevé si le Québec avait le même niveau de liberté économique que l’Alberta », ajoute M. Geloso. « La liberté économique est trop souvent perçue comme un concept visant à aider au grand capital, alors qu’en réalité, ces entraves ont des répercussions négatives importantes sur les travailleurs », conclut-il.

La publication intitulée « La liberté économique entraîne une plus grande mobilité du revenu » est disponible sur notre site Web.

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L’Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l’IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l’économie de marché et sur l’entrepreneuriat.

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Demandes d’entrevue : Marie-Ève McNicoll, conseillère en communications, Cell. : 581-777-5060, courriel : memcnicoll@iedm.org

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