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Observations spontanées

Étude du projet de loi 21 portant sur les hydrocarbures: lorsque la diversité d’opinion sur l’exploitation fait cruellement défaut

Mardi dernier, la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles entamait son étude sur le projet de loi 21, Loi visant principalement à mettre fin à la recherche et à la production d’hydrocarbures ainsi qu’au financement public de ces activités. La liste des intervenants invités étant publique, nous constatons que ceux-ci, à l’exception de l’Association de l’Énergie du Québec, s’opposent à l’exploitation et l’exploration d’hydrocarbures sur le territoire québécois.

Avec un tel projet de loi qui, rappelons-le, n’est rien de moins qu’une expropriation des gazières et pétrolières, il est de la plus haute importance que le gouvernement québécois invite des intervenants aux positions et opinions diversifiées sur cet enjeu. Il en va du bon déroulement de notre processus démocratique.

Les Québécois sont en droit de s’attendre à ce que leur représentant politique étudie sérieusement le projet de loi 21 en invitant des intervenants ayant différents points de vue sur cette pièce législative. L’absence quasi totale d’intervenants en défaveur de l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures démontre le peu de sérieux de cette étude en commission parlementaire.

Compte tenu de l’abondance des ressources en hydrocarbures, le potentiel économique et environnemental de leur exploitation doit être entendu et débattu plutôt que systématiquement démonisé. En effet, le potentiel de réduction des émissions mondiales de GES doit être considéré, et le Québec possède d’importantes réserves de gaz naturel qui permettraient de faciliter la transition énergétique de pays dépendants du charbon.

Il aurait été du devoir des politiciens d’inviter des intervenants aux opinions diverses sur la question des hydrocarbures si l’objectif avait été de mener à bien une étude en commission parlementaire tout en se souciant de la volonté populaire. De cette façon, le gouvernement aurait pu constater qu’il peut être bénéfique d’exploiter nos hydrocarbures.

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