Défendre bec et ongles un système protectionniste qui nous appauvrit
La semaine dernière, une représentante américaine était de passage à Ottawa pour rencontrer ses homologues canadiens. Ce passage fut marqué par une frustration concernant le système de gestion de l’offre, qui régit entre autres les produits laitiers. Cette frustration est bien normale si on considère le décalage entre l’entente, dans l’ACEUM, censée ouvrir davantage l’industrie laitière aux joueurs américains, et la réalité.
Puisque ce système protectionniste appauvrit les plus démunis en tirant à la hausse les prix des aliments qui y sont assujettis, il est grand temps que la gestion de l’offre au Canada devienne chose du passé. Qui plus est, comme ce système établit des quotas qui dictent la production des agriculteurs, il est impossible pour ceux-ci d’exploiter le plein potentiel des exportations, ce qui artificialise le marché.
Non seulement sortir de la gestion de l’offre serait bénéfique pour nos relations commerciales avec notre premier partenaire en importance, mais cela permettrait également à nos agriculteurs d’exploiter le plein potentiel d’une économie mondialisée. Le gouvernement du Canada doit revoir ce système qui nous appauvrit.