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Publications

Hausser les tarifs d’électricité afin de valoriser le potentiel énergétique du Québec

La Régie de l’énergie vient de décréter une augmentation moyenne de 1,92% des tarifs d’électricité au 1er avril 2007 alors qu’Hydro-Québec demandait une augmentation de 2,8%. Divers représentants de groupes de consommateurs, de gens d’affaires et de politiciens se sont déclarés relativement satisfaits de cette décision. Il n’en demeure pas moins qu’une telle mesure contribue à l’appauvrissement relatif du Québec. On doit remettre en question le soi-disant «pacte social» en vertu duquel la demande québécoise en électricité doit être satisfaite au prix le plus bas possible. Pour le mieux-être de tous les citoyens, il faut augmenter les tarifs au niveau de la valeur réelle de l’électricité.

Les subventions aux alumineries: des bénéfices qui ne sont pas à la hauteur

Le 14 décembre dernier, le gouvernement du Québec et Alcan ont rendu publique une entente pour l’implantation d’une aluminerie au Saguenay–Lac-Saint-Jean d’une capacité de production annuelle de 450 000 tonnes faisant appel à la nouvelle technologie d’électrolyse AP50 qu’elle développe et qui devrait réduire la consommation d’électricité par tonne d’aluminium produite d’environ 20%. L’objectif de cette Note économique est de mesurer le coût pour la société québécoise de la contribution gouvernementale à ce projet et de vérifier si elle est justifiée par rapport aux bénéfices prévus.

Les cadres financiers de l’ADQ, du PLQ et du PQ: plus de transparence SVP

L’exercice auquel se sont livrés les trois principaux partis en publiant leur cadre financier respectif est utile pour éclairer le choix des électeurs mais on aurait souhaité plus de transparence. Les données qu’ils ont fournies permettent d’apprécier partiellement leur capacité de réaliser leurs engagements. Chacun des trois cadres financiers comporte des silences ou des imprécisions, de sorte qu’il n’est pas possible de porter un jugement péremptoire. De plus, les approches différentes n’autorisent pas une comparaison directe des cadres financiers, mais seulement un rapprochement.

Le Programme d’assurance stabilisation et la crise de l’industrie porcine

Depuis plusieurs mois, les déboires de l’industrie porcine québécoise font les manchettes: fermetures d’abattoirs et d’usines de transformation, mises à pied, pertes financières. Plusieurs causes sont évoquées pour expliquer cette crise, notamment la hausse du dollar canadien, les cycles dans l’industrie, le taux élevé de maladie, le manque de compétitivité des abattoirs, les coûts additionnels pour se conformer aux normes environnementales, les rigidités de la mise en marché collective, etc. Un moratoire décrété par le gouvernement provincial sur l’expansion de la production porcine de 2002 à 2005 a aussi mis un frein au développement rapide de l’industrie depuis plus d’une décennie et à de nombreux projets d’investissement.

Les commissions scolaires et la taxe scolaire ont-elles encore une raison d’être?

Une forte augmentation des rôles d’évaluation municipale a contraint des commissions scolaires de plusieurs régions du Québec à annoncer des hausses exorbitantes de la taxe scolaire pour 2006-2007 dépassant parfois 50%. Le gouvernement du Québec est intervenu pour limiter cette hausse aux environs de 4%. Cette controverse a toutefois relancé le débat sur la pertinence et le bien-fondé de l’imposition foncière comme mode de financement complémentaire des commissions scolaires, et des commissions scolaires elles-mêmes comme institutions. Plus d’un siècle et demi après leur création, jouent-elles toujours un rôle nécessaire dans la gestion du système d’éducation? Peut-on envisager un autre arrangement plus équitable et efficace?

Décentraliser la gestion des écoles: des idées venues d’ailleurs

Malgré une augmentation importante des dépenses publiques en éducation primaire et secondaire dans les pays de l’OCDE, des inquiétudes persistent à propos de l’efficacité du secteur scolaire. En réaction à ces préoccupations, des gouvernements partout dans le monde ont adopté différentes stratégies visant à améliorer le financement et les services éducatifs aux niveaux primaire et secondaire. Ces stratégies comprennent la réduction du nombre d’élèves par classe, des hausses salariales accordées aux enseignants, la réforme des programmes d’études ainsi que des réformes fondées sur l’économie de marché, la décentralisation de la prise de décisions et davantage de choix et de concurrence.

Aide sociale: les leçons des réformes nord-américaines

Depuis une douzaine d’années, le nombre d’assistés sociaux a fortement diminué partout en Amérique du Nord. Au Québec, le nombre de prestataires de l’aide sociale est passé de 813 200 en mars 1996 à 492 941 en octobre 2006, soit 6,4% de la population, son niveau le plus bas depuis la fin des années 1970. Malgré cela, la province se retrouve aujourd’hui avec la proportion la plus élevée d’assistés sociaux du continent après Terre-Neuve et le District de Columbia. Ceci reflète à la fois un niveau traditionnellement plus élevé et une réduction plus faible qu’ailleurs.

Le salaire minimum et la flexibilité du marché du travail

Dans une économie, le marché du travail revêt une importance fondamentale, car c’est lui qui permet d’affecter le capital humain à ses usages les plus productifs. Dans le but de protéger les travailleurs, les gouvernements ont toutefois institué au fil des ans diverses contraintes institutionnelles qui ont eu pour effet de rendre ce marché moins flexible. Ces rigidités font en sorte de freiner la création d’emploi et de créer du chômage. C’est particulièrement le cas au Québec, dont le marché du travail est plus réglementé qu’ailleurs en Amérique du Nord et dont le taux de chômage est systématiquement supérieur depuis 30 ans aux moyennes canadienne et américaine.

Des mesures pour accroître la compétitivité de l’industrie aérienne canadienne

L’industrie aérienne a connu de nombreux soubresauts au cours des dernières années. Après une période de crise provoquée par le ralentissement économique américain et amplifiée par les attentats du 11 septembre, l’épidémie du SRAS et finalement par la guerre en Irak, le transport aérien a renoué avec la croissance du trafic à partir de 2004. Il demeure toutefois un secteur fragile et une flambée du prix du pétrole ou des attentats terroristes pourraient à nouveau renverser la situation. De plus, le fardeau fiscal élevé qui pèse sur les compagnies aériennes canadiennes par rapport à leurs concurrentes américaines menace leur compétitivité, dans un contexte de libéralisation croissante des marchés aériens.

Une économie plus dynamique dans un Canada fort et prospère

Quel équilibre entre les secteurs public et privé produira le meilleur rendement de l’économie canadienne? Quelle division d’efforts et de ressources parmi nos trois ordres de gouvernement offrira la paix, l’ordre et les services publics essentiels à notre qualité de vie au moindre coût et en répondant le mieux à nos désirs? Quel équilibre entre une liberté «parfaite» et les contraintes nécessaires à une société complexe générera le plus haut rendement économique, créateur de richesse et d’emplois? Dans cette étude, nous avons offert nos meilleures réponses à ces questions ainsi que des propositions concrètes fondées sur ces réponses.

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