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Le péage comme solution au financement du réseau routier

On oublie parfois que le Québec a déjà été la province ayant le plus recours au péage. Des postes de péage, qui ont été abandonnés dans les années 1980, étaient notamment installés sur les autoroutes 10, 13, 15, 40, sur le pont Jacques-Cartier et sur le pont Champlain. Dans un contexte de détérioration et de financement insuffisant du réseau routier, le retour des péages constitue une solution intéressante de plusieurs points de vue.

La comparaison et la concurrence pour améliorer les services municipaux

En juin dernier, la ministre des Affaires municipales du Québec a déposé le projet de loi 22, qui accorde à la Ville de Montréal des pouvoirs accrus de taxation. Si le projet de loi est adopté, la métropole québécoise pourra notamment imposer une taxe sur les billets de spectacles et sur les repas au restaurant. Selon la ministre, ces nouvelles sources de revenus seront attribuées à Montréal parce que «[…] notre métropole doit avoir les moyens de relever les défis qui s’offrent à elle». Plusieurs municipalités, dont Montréal, réclament en effet une diversification de leurs sources de revenus pour éviter un budget serré ou même déficitaire. Cependant, d’autres solutions à ce problème se trouvent du côté d’un meilleur contrôle de leurs dépenses.

La gestion de l’offre des produits agricoles : un système coûteux pour les consommateurs

Malgré une tendance internationale en faveur de la libéralisation des marchés et de la concurrence, la plupart des politiciens et des intervenants du milieu agricole québécois continuent de défendre avec vigueur la gestion de l’offre de certains produits agricoles. La gestion de l’offre est le mécanisme par lequel les producteurs de lait, de volaille et d’oeufs du Canada (qui se situent en grande majorité au Québec et en Ontario) ajustent leur production afin de protéger leurs revenus. Pour ce faire, on effectue une évaluation arbitraire de la demande intérieure et on tente de la rendre compatible avec la production des denrées assujetties.

La place du secteur privé dans le système de santé québécois: un aperçu des frais existants

Les possibilités de financement privé dans le secteur de la santé ne cessent de faire le sujet de discussions et souvent de controverse au Québec et ailleurs au Canada. Le comité Castonguay, créé lors du dernier budget, se penche également sur la question et remettra son rapport à l’automne. Dans la foulée de ces discussions, cette Note cherche à faire une mise au point sur les paiements privés déjà existants au Québec et à les classer par catégories afin d’en comprendre la nature.

Comment expliquer le succès du modèle suédois?

Dans les débats publics portant sur le rôle et le poids de l'État dans l'économie, il est fréquent d'entendre certains intellectuels et politiciens vanter le modèle d'organisation économique et sociale de la Suède, un pays qui parvient à maintenir une croissance économique forte malgré des niveaux de taxation et de dépenses publiques parmi les plus élevés au monde. En effet, depuis le milieu des années 1990, la croissance économique de la Suède surpasse celle de la majorité des pays de l’OCDE, y compris le Canada. Selon les statistiques officielles, le taux d’emploi est plus élevé et l’inflation demeure faible. Les finances publiques se portent bien, la dette publique nette étant parmi les moins élevées au monde.

L’âge de la retraite au Québec : une situation préoccupante

Le vieillissement de la population et l’arrivée massive à l’âge de la retraite de la génération des baby-boomers (nés entre 1947 et 1966) ne cessent de faire couler beaucoup d’encre. Ce sont en effet des phénomènes préoccupants à cause des problèmes économiques et financiers qu’ils risquent de poser, notamment une pénurie de main-d’oeuvre et une plus faible croissance économique. Il en découlerait également une plus faible croissance des recettes du gouvernement alors que les besoins et les dépenses iront en augmentant, surtout dans le secteur de la santé. La situation est particulièrement inquiétante au Québec pour au moins deux raisons.

La performance économique décevante du Québec au cours des vingt-cinq dernières années

Les problèmes socioéconomiques dont souffre le Québec, entre autres sur le plan des services de santé, de l’éducation, des infrastructures, du soutien aux industries culturelles et du développement durable, sont des phénomènes interreliés qui découlent en bonne partie de la sous-performance relative du Québec en termes de croissance démographique, de développement économique et de création d’emploi. Cette situation dure depuis 25 ans: il est temps d’y mettre fin. Déjà plusieurs voix se sont élevées pour sonner l’alarme. La présente Note économique – qui tient compte des dernières données disponibles et présente les principaux indicateurs de la santé économique d’une société – montre qu’en dépit de ces appels, la situation économique du Québec ne s’améliore pas et continue même de se détériorer par rapport à celle de ses concurrents.

Les effets pervers des mesures fiscales

À l’occasion du dépôt prochain du nouveau budget provincial, il est utile de s’interroger sur la nature et l’efficacité des mesures fiscales appliquées par le gouvernement. Comme d’habitude, ce budget ne manquera pas de contenir une série de nouvelles mesures fiscales visant à atteindre différents objectifs politiques. C’est le moment ou jamais de rappeler aux élus qu’intentions et résultats ne concordent pas toujours, de telle sorte que la prudence est de mise lors d’interventions gouvernementales faisant appel à la fiscalité.

Un Canada fort et prospère sur la scène internationale

Dans ce cinquième volume de la série Un Canada fort et prospère, les auteurs lancent un appel à l’action pour que le Canada retrouve sa place de chef de file sur la scène internationale. Bien entendu, le monde est vaste et le rôle du Canada dans celui-ci présente de multiples facettes. Malgré cela, ils croient qu’en mettant l’accent sur trois priorités de politique étrangère, le Canada peut faire progresser de façon significative ses intérêts nationaux et son influence internationale. Ces priorités doivent être: promouvoir et pratiquer le libre-échange, approfondir nos relations avec les États-Unis et y augmenter notre influence et fournir une aide efficace aux personnes qui vivent dans des pays moins fortunés que le nôtre.

Hausser les tarifs d’électricité afin de valoriser le potentiel énergétique du Québec

La Régie de l’énergie vient de décréter une augmentation moyenne de 1,92% des tarifs d’électricité au 1er avril 2007 alors qu’Hydro-Québec demandait une augmentation de 2,8%. Divers représentants de groupes de consommateurs, de gens d’affaires et de politiciens se sont déclarés relativement satisfaits de cette décision. Il n’en demeure pas moins qu’une telle mesure contribue à l’appauvrissement relatif du Québec. On doit remettre en question le soi-disant «pacte social» en vertu duquel la demande québécoise en électricité doit être satisfaite au prix le plus bas possible. Pour le mieux-être de tous les citoyens, il faut augmenter les tarifs au niveau de la valeur réelle de l’électricité.

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