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Réforme des institutions publiques

Les contorsions comptables des gouvernements du Québec

Confrontés au casse-tête budgétaire, les gouvernements successifs ont régulièrement eu recours à des contorsions comptables, à la fois dans leurs budgets et leurs états financiers. Pour son budget 2005-2006, le gouvernement Charest s’est donné un défi houdiniesque: remplir sa promesse de réduire les impôts, tout en accroissant les dépenses en santé et en respectant la contrainte du déficit zéro. Ce sommaire des principales contorsions aidera les analystes à vérifier, à l’occasion de la présentation du budget Audet, dans quelle mesure l’actuel gouvernement a renoncé à de telles pratiques.

Le Point de l’IEDM sur les prix de l’électricité

Le gouvernement entreprend cette semaine une consultation sur la politique énergétique. Au coeur du débat, l’analyse des coûts de production et des prix de vente de l’électricité permet d’apercevoir certains résultats pervers de la politique actuelle. Ainsi 1) l’interfinancement nuit aux économies d’énergie par les consommateurs résidentiels et 2) l’exportation d’électricité est de loin plus payante que d’en vendre à des alumineries à un tarif basé sur le coût moyen.

Des voies de solution pour un renouveau du transport public

Il est difficile d’envisager au Québec une réforme du transport en commun sans que l’épouvantail de la privatisation ne soit agité. Pourtant, dans beaucoup de métropoles du monde, les autorités publiques ont mis en oeuvre depuis une quinzaine d’années des stratégies alternatives de développement et de gestion de leur transport urbain, et cela sans nécessairement aller jusqu’à la privatisation. Leur succès a permis le renouveau du transport en commun.

La tarification des services publics: avantages et inconvénients

Sans tambour ni trompettes, le gouvernement du Québec a récemment entrepris un virage serré vers la tarification des services publics. Dès son premier budget, en juin 2003, il a cessé de rembourser aux parents les frais que leur exigent les écoles primaires et secondaires publiques. Puis, il a décrété une augmentation de la cotisation à l’assurance-médicaments et a levé le décret qui imposait le gel des tarifs d’électricité. En novembre, il a annoncé une augmentation de la contribution des parents dans les Centres de la petite enfance (CPE) et a poussé les sociétés de transport en commun à hausser leurs tarifs. Et ce n’est que l’amorce du virage.

Le démantèlement de l’État-providence au Québec: mythe ou réalité?

L'histoire des finances publiques au Québec depuis les années 1960 se résume ainsi: croissance rapide des dépenses et accumulation de déficits jusqu'au milieu des années 1990, suivies de coupures budgétaires pendant quelques années et de l'élimination du déficit, puis d'une reprise de la croissance des dépenses jusqu'à aujourd'hui. Contrairement à ce que prétendent certains, l'État québécois n'a pas subi une cure d'amaigrissement draconienne au cours des dernières années. Les dépenses du gouvernement ont repris leur croissance depuis 1997.

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