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Réforme des institutions publiques

La comparaison et la concurrence pour améliorer les services municipaux

En juin dernier, la ministre des Affaires municipales du Québec a déposé le projet de loi 22, qui accorde à la Ville de Montréal des pouvoirs accrus de taxation. Si le projet de loi est adopté, la métropole québécoise pourra notamment imposer une taxe sur les billets de spectacles et sur les repas au restaurant. Selon la ministre, ces nouvelles sources de revenus seront attribuées à Montréal parce que «[…] notre métropole doit avoir les moyens de relever les défis qui s’offrent à elle». Plusieurs municipalités, dont Montréal, réclament en effet une diversification de leurs sources de revenus pour éviter un budget serré ou même déficitaire. Cependant, d’autres solutions à ce problème se trouvent du côté d’un meilleur contrôle de leurs dépenses.

Surfacturation 101

Des fournisseurs de services financés par l’État ont recours à une forme de surfacturation.

La performance économique décevante du Québec au cours des vingt-cinq dernières années

Les problèmes socioéconomiques dont souffre le Québec, entre autres sur le plan des services de santé, de l’éducation, des infrastructures, du soutien aux industries culturelles et du développement durable, sont des phénomènes interreliés qui découlent en bonne partie de la sous-performance relative du Québec en termes de croissance démographique, de développement économique et de création d’emploi. Cette situation dure depuis 25 ans: il est temps d’y mettre fin. Déjà plusieurs voix se sont élevées pour sonner l’alarme. La présente Note économique – qui tient compte des dernières données disponibles et présente les principaux indicateurs de la santé économique d’une société – montre qu’en dépit de ces appels, la situation économique du Québec ne s’améliore pas et continue même de se détériorer par rapport à celle de ses concurrents.

Hausser les tarifs d’électricité afin de valoriser le potentiel énergétique du Québec

La Régie de l’énergie vient de décréter une augmentation moyenne de 1,92% des tarifs d’électricité au 1er avril 2007 alors qu’Hydro-Québec demandait une augmentation de 2,8%. Divers représentants de groupes de consommateurs, de gens d’affaires et de politiciens se sont déclarés relativement satisfaits de cette décision. Il n’en demeure pas moins qu’une telle mesure contribue à l’appauvrissement relatif du Québec. On doit remettre en question le soi-disant «pacte social» en vertu duquel la demande québécoise en électricité doit être satisfaite au prix le plus bas possible. Pour le mieux-être de tous les citoyens, il faut augmenter les tarifs au niveau de la valeur réelle de l’électricité.

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