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Communiqués de presse

La responsabilité sociale des entreprises et la durabilité vont de pair avec la recherche de profit

Montréal, le 26 janvier 2017 – Alors que la question de la responsabilité sociale des entreprises et celle de la durabilité font régulièrement les manchettes, l’IEDM publie aujourd’hui une Note économique clarifiant ces concepts et évaluant leurs impacts sur les entreprises et la société en général.

Les entreprises qui connaissent du succès démontrent leur utilité sociale chaque jour en répondant aux attentes des consommateurs, en utilisant de la meilleure façon possible les ressources disponibles et en innovant pour les remplacer lorsqu’elles se font rares, souligne Germain Belzile, chercheur associé senior à l’IEDM et auteur de la publication. « Cela ne veut pas dire que les décisions des dirigeants d’entreprises sont toujours bénéfiques, mais dans une économie de marché, les droits de propriété font en sorte que les entreprises sont tenues responsables des conséquences négatives de leurs actions lorsque cela affecte la propriété d’autrui. »

Bien comprise, la responsabilité sociale de l’entreprise devrait signifier de diriger une entreprise de manière responsable et en respectant la loi. La durabilité, elle, voudrait que nous fassions en sorte de ne pas dilapider nos ressources et de limiter la pollution.

« Ces deux concepts sont complémentaires et ne sont aucunement en opposition avec la recherche du profit du moment que les lois, réglementations et droits de propriété sont respectés et qu’on laisse le mécanisme des prix jouer son rôle dans l’économie », explique Germain Belzile.

En effet, même si une entreprise conserve son objectif premier, soit de maximiser ses profits, l’application d’autres mesures en vue du « bien commun » pourra améliorer sa rentabilité : elles accroîtront ses ventes en renforçant sa réputation et son image, diminueront ses coûts en réduisant son utilisation de ressources, stimuleront la participation des employés, etc.

Si, à l’opposé, on donne une définition trop large et trop vague à ces concepts, on risque de limiter la croissance économique, ce qui entraînera des conséquences néfastes. Par exemple, tenter de forcer les entreprises à augmenter les salaires et autres avantages sociaux de leurs employés au-delà de ce qui est déjà déterminé par la loi et le marché augmenterait leurs coûts, aurait des effets négatifs sur leur compétitivité et pourrait même compromettre leur survie. Ce sont les actionnaires, consommateurs et employés qui finiraient par en payer le prix.

Il en est de même pour la durabilité. Le marché demeure l’institution idéale pour assurer la préservation des ressources puisqu’il nous avertit de leur rareté et nous incite à en découvrir davantage ou à les remplacer. Le cuivre en est un bon exemple puisque ses réserves ont augmenté fortement tandis que son prix a dégringolé depuis deux siècles. Et on n’en a pratiquement plus besoin depuis l’invention de la fibre optique et des téléphones cellulaires. « En fait, le monde n’a jamais manqué d’une ressource essentielle à la croissance! », rappelle M. Belzile.

La Note économique intitulée « Comment définir la responsabilité sociale de l’entreprise et la durabilité? », est signée par Germain Belzile, chercheur associé senior à l’IEDM, en collaboration avec Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Pascale Déry, conseillère principale, Communications, Département des interventions liées à l’actualité / Tél. : 514 273-0969 poste 2233, cell. 514-502-6757 / courriel : pdery@iedm.org

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