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Textes d'opinion

Pensez donc à Armando Valladares!

Quiconque se sent d'humeur à faire l'éloge de Fidel Castro et de son régime devrait, au préalable, penser à Armando Valladares, un poète incarcéré pendant 22 ans dans des prisons et camps de travaux forcés cubains. À l'âge 23 ans, ce travailleur postal fut kidnappé, à la pointe d'un fusil, en pleine nuit. Son crime? Avoir refusé de distribuer des tracts de propagande castriste aux personnes qui venaient chercher leur courrier. L'horreur qu'on lui a imposée est relatée dans cette courte vidéo.

Entre autres traitements, on le laissa pendant huit ans dans une minuscule cellule, sans jamais pouvoir sortir et sans jamais voir la lumière du jour, ou même bénéficier d'une lumière artificielle. À plusieurs reprises, on l'amena devant des pelotons d'exécution afin de simuler une fusillade imminente. Le cas de M. Valladares est loin d'être isolé. Dans ce contexte, il est franchement hallucinant que des gens qui se disent «progressistes», et qui prétendent «avoir le cœur à la bonne place», soient aussi complaisants envers un leader politique qui a sanctionné, à large échelle, des traitements aussi fondamentalement inhumains. 

Michel Kelly-Gagnon est président et directeur général de l'Institut économique de Montréal. Il signe ce texte à titre personnel.

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