fbpx

Communiqués de presse

Donald Trump fait fausse route en rejetant l’ALÉNA

Montréal, le 14 juillet 2016 – Alors que le candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, multiplie les déclarations afin de convaincre la population américaine de renégocier, voire même de se retirer de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), l’IEDM publie aujourd’hui un Point qui souligne les nombreux avantages que ce traité a eus pour les États-Unis, le Canada et le Mexique.

En effet, depuis l’entrée en vigueur de l’ALÉNA en 1994, la productivité a augmenté partout en Amérique du Nord. Les réductions de droits de douane ont mené, entre 1993 et 2011, à une augmentation des échanges commerciaux avec les deux autres pays de 11 % au Canada, de 41 % aux États-Unis et de 118 % au Mexique.

Les échanges des États-Unis avec le Canada et le Mexique sont passés de 481 milliards en 1993 à plus de 1100 milliards de dollars américains en 2015.

« Il n’y a aucun doute que la libéralisation des échanges entraîne des bénéfices durables. La très grande majorité des économistes s’entendent là-dessus », soutient Mathieu Bédard, auteur de la publication et économiste à l’IEDM. « Les pays qui ouvrent leur frontières aux échanges commerciaux connaissent une croissance et une prospérité soutenues. »

Bien que Donald Trump prétende que les Américains « ne produisent plus rien », en laissant entendre que c’est à cause de l’ALÉNA, le secteur manufacturier américain a augmenté sa production de 58 % depuis l’entrée en vigueur du traité.

Le Mexique n’est pas en reste, l’ALÉNA ayant contribué à la performance globale de son économie. L’accord a notamment réduit le prix de plusieurs biens de consommation de moitié en quelques années, ce qui a permis d’améliorer la condition toujours précaire de nombreux Mexicains. La Banque mondiale estimait en 2004 que le traité avait fait passer trois millions d’entre eux au-dessus du seuil de la pauvreté.

« Il est étonnant de voir une certaine gauche rejoindre la pensée de Donald Trump sur la question du libre-échange, alors qu’on en voit les effets positifs sur la réduction globale de la pauvreté », souligne l’économiste.

« L’ALÉNA est une réussite et si Donald Trump veut renégocier cet accord pour obtenir a better deal pour les États-Unis, il devra plutôt s’assurer de libéraliser davantage les échanges », conclut-il.

Le Point intitulé « ALÉNA : les critiques de Donald Trump ne sont pas fondées » est signé par Mathieu Bédard, économiste à l'IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.

* * *

L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

-30-

Demandes d’entrevues : Pascale Déry, conseillère principale, communications et développement IEDM / Tél. : 514-273-0969 p. 2233 / Cell. : 514-502-6757 / courriel : pdery@iedm.org

Back to top