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Communiqués de presse

Politique énergétique 2030 : une victoire pour les consommateurs sur l’éolien

Montréal, le 7 avril 2016 – La décision par le gouvernement de cesser de faire payer les consommateurs québécois pour les coûteuses politiques d'achats d'énergie éolienne par Hydro-Québec, et de demeurer ouvert à la production pétrolière et gazière, sont des éléments encourageants de la nouvelle politique énergétique du Québec dévoilée aujourd'hui.

Rappelons que l'IEDM a été une des premières organisations, en juin 2013, à dénoncer les subventions déguisées à la filière éolienne par le biais d'une Note économique.

« Nos chiffres montraient que les Québécois payent 695 millions de dollars par année pour produire de l’énergie éolienne dont ils n’ont pas besoin, et que cette énergie coûte bien plus cher que l’hydroélectricité. Vraisemblablement, le gouvernement actuel a tenu compte de ces faits dans cette décision », dit Youri Chassin, économiste et directeur de la recherche à l'IEDM.

En 2015, la Régie de l’énergie a d'ailleurs confirmé que les deux tiers de la hausse annuelle du tarif d'électricité pour les consommateurs québécois étaient causés par la filière éolienne.

Également, la politique énergétique dévoilée aujourd'hui accueille favorablement le développement pétrolier et gazier. L’annonce de l’adoption prochaine d’une loi sur les hydrocarbures qui viendra régir l’industrie favorisera les entreprises avec des projets solides et encouragera l'investissement dans ce secteur.

L'IEDM a maintes fois souligné que si le gouvernement du Québec subventionnait moins de projets énergétiques non rentables, tout en laissant libre cours au développement des ressources de la province – notamment pétrolières –, les contribuables en sortiraient gagnants.

La politique réitère cependant que le gouvernement accompagnera les ménages et les entreprises qui acquerront un véhicule neuf électrique. Si cela signifie le maintien de subventions qui sont très peu efficaces, il s'agit d'une mauvaise piste.

« Si l'on veut lutter contre les gaz à effets de serre, il faut évaluer les coûts et bénéfices des différents moyens, et choisir les plus efficients, ajoute Youri Chassin. Le gouvernement se doit de prendre des décisions rationnelles basées sur l’efficacité, et non axées sur un soutien artificiel de filières énergétiques qui coûtent cher et donnent peu de bénéfices. Il ne faudrait pas répéter avec les voitures électriques la même erreur qu’avec l'éolien. »

Concernant le nouvel organisme chapeautant l’économie d’énergie et la transition énergétique, la politique ne précise pas si la création de ce nouvel organisme sera compensée par l’abolition d’une autre structure de taille comparable, comme le promettait Philippe Couillard en campagne électorale avec le mécanisme du cran d’arrêt.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Pascale Déry, conseillère principale, communications et développement IEDM / Tél. : 514-273-0969 p. 2233 / Cell. : 514-502-6757 / courriel : pdery@iedm.org

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