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Textes d'opinion

Un exemple d’entrepreneuriat PUR

L'histoire de Nicolas Duvernois, le jeune entrepreneur québécois derrière le succès de PUR Vodka, est une inspiration pour tout entrepreneur. Mais surtout, elle illustre à la fois l'esprit entrepreneurial que l'IEDM défend et promeut depuis nombre d'années, et la réglementation gouvernementale qui, trop souvent, étouffe l'initiative entrepreneuriale et la création de richesse.

PUR Vodka est aujourd'hui considérée comme l'une des meilleures vodkas au monde. Mais Nicolas Duvernois ne l'a pourtant pas eu facile.

Durant les débuts de l'entreprise, en 2007 il travaillait sur le développement de sa vodka tout en travaillant de nuit comme concierge dans un hôpital. Après trois années d'essais, il a créé une vodka à son goût, mais qu'il ne pouvait vendre faute de distributeurs. Car la SAQ, qui monopolise la vente au détail des spiritueux au Québec, refusait de distribuer son produit. Autre embûche : la réglementation au Québec empêchait le fondateur de PUR Vodka de vendre son produit sur le lieu de fabrication, comme il est pourtant permis pour les vignobles.

Comme si ce n'était pas assez, quand M. Duvernois voulait présenter sa vodka à, disons, une centaine de restaurants, il devait utiliser 100 bouteilles différentes, chacune d'elles étiquetée avec le numéro de permis du restaurant… Et ce, même lorsque ces bouteilles n'étaient même pas débouchées!

En dépit de toutes ces entraves au libre commerce, et à une persévérance hors du commun, l'entrepreneur a réussi faire de son produit un grand succès. En 2009, PUR Vodka remporte le World Vodka Masters à Londres. Après cette victoire, la SAQ a décidé d'accepter ses produits.

L'histoire de Nicolas Duvernois incarne plusieurs idéaux et principes chers à l'IEDM, et montre à quel point il y a encore fort à faire pour mettre en place un environnement propice à libérer le potentiel d'entrepreneurs comme lui.

Michel Kelly-Gagnon est président et directeur général de l'Institut économique de Montréal. Il signe ce texte à titre personnel.

Lire la chronique sur le site du Journal de Montréal

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