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Communiqués de presse

L’état de la concurrence dans le sans-fil ne justifie pas d’autres mesures interventionnistes

Montréal, le lundi 29 septembre 2014 – Alors que s’ouvrent aujourd’hui des audiences du CRTC pour déterminer si un plafond doit être imposé aux tarifs d’itinérance de gros, l’IEDM publie un Point intitulé « Trois mythes sur la concurrence dans le secteur du sans-fil au Canada » qui remet en question l’idée que de nouvelles mesures interventionnistes doivent être adoptées pour encourager la concurrence dans ce secteur.

Même si plusieurs Canadiens ont l’impression d’être parmi ceux qui paient le plus cher pour leurs services de télécommunications, dans les faits, les prix au Canada sont plus bas qu’aux États-Unis, au Japon, et en Australie. Par ailleurs, en comparant différents paniers de services sans fil mobiles dans 34 pays, l’OCDE arrive à la conclusion que le Canada se situe dans la moyenne.

En plus d’offrir des prix concurrentiels, l’industrie canadienne du sans-fil offre une qualité de services supérieure à la moyenne lorsqu’on la compare avec celle d’autres grands pays industrialisés. À cet égard, le Canada arrive 8e et 9e sur 25 en ce qui concerne la vitesse de téléchargement et de téléversement.

« La perception négative de l’industrie qui justifie des mesures interventionnistes est tout simplement erronée. Les consommateurs canadiens bénéficient de l’un des réseaux de télécommunications les plus avancés au monde, comptent parmi les plus grands utilisateurs, et paient des prix qui se situent généralement dans la moyenne de ce que l’on retrouve dans les autres pays industrialisés », explique Martin Masse, coauteur de l’étude.

Avec trois fournisseurs nationaux de services sans fil et plusieurs concurrents régionaux, le Canada est loin d’être un cas spécial parmi les pays développés. Malgré cela, depuis 2008, le gouvernement fédéral est intervenu de diverses manières pour favoriser l’entrée en scène d’un quatrième fournisseur de services sans fil. Les audiences du CRTC qui débutent aujourd’hui pourraient causer l’adoption de mesures interventionnistes additionnelles.

« Au lieu de vouloir faire de la microgestion de la concurrence dans l’industrie des télécommunications, le gouvernement devrait se concentrer à éliminer les obstacles qui empêchent une concurrence dynamique et réelle », conclut Paul Beaudry, coauteur de l’étude.

Le Point intitulé « Trois mythes sur la concurrence dans le secteur du sans-fil au Canada » est signé par Martin Masse et Paul Beaudry, respectivement rédacteur-réviseur principal et chercheur associé à l’Institut économique de Montréal. Cette publication est disponible sur notre site.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Mariam Diaby, Directrice des communications, Institut économique de Montréal / Tél. : 514-273-0969 p. 2231 / Cell. : 514-668-3063 / Courriel : mdiaby@iedm.org

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