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La taxe sur les gains de capital: un énorme fardeau social

Pour aspirer à la prospérité, il nous faut changer nos vieilles méthodes, abandonner nos industries désuètes et miser sur de nouvelles façons de faire et sur les entreprises novatrices. Pour réaliser cette transition, les capitaux doivent suivre. Ils doivent passer des industries d’hier à celles de demain. Ce changement est un pari. Les gens expérimentent sans cesse et ces expérimentations doivent être financées. Ce financement à son tour impose la mobilité du capital et repose donc sur les incitations qu’auront les agents économiques à faire passer les capitaux d’une entreprise à l’autre. Si ce genre de déplacement est taxé – et c’est ce que fait l’impôt sur les gains en capital –, l’incitation à transférer des ressources de l’ancienne à la nouvelle idée en est affaiblie.

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Reuven Brenner a obtenu son doctorat de la Hebrew University de Jérusalem et occupe maintenant la chaire REPAP de l’Université McGill. Il a aussi travaillé pour des entreprises privées au Canada, au Mexique, en Russie, en Thaïlande, en Hongrie et aux États-Unis sur des enjeux de nature économiques, financiers et stratégiques. Il est l’auteur de plusieurs livres et a contribué à de nombreux journaux, magazines et périodiques tels que Forbes Global, Forbes, National Post, Strait Times (Singapore), Dow Jones, The Wall Street Journal, et Le Figaro (Paris). Le professeur Brenner a souvent l’occasion de commenter divers sujets sur de nombreuses tribunes. Parmi les honneurs reçus, notons que Forbes Global lui a dédié sa une, le 8 août 1998. Il est citoyen canadien en plus d’avoir une citoyenneté européenne et israélienne. Il parle l’anglais, le français, l’hébreu et l’hongrois.

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