SGF: aucune erreur, le rendement est médiocre

Montréal, 13 octobre 2010 – À la suite d’une étude de Claude Garcia publiée par l’Institut économique de Montréal (IEDM) la semaine dernière, Pierre Shedleur, P.-D.G. de la Société générale de financement (SGF) a déclaré que l’analyse de M. Garcia contenait une erreur en évaluant le rendement historique de la SGF à -1,0 %. Il serait plutôt de 0,3 % en incluant le dividende versé.

M. Garcia persiste et signe: «Il est faux de prétendre que nous n’avons pas inclus le dividende versé lorsque nous avons déterminé que le rendement annuel moyen sur le capital investi par la SGF depuis 1962 s’établit à -1,0 %. Comme il est expliqué dans l’étude à la note 6, nous avons tenu compte du fait que la SGF avait bénéficié d’aides gouvernementales qui ont réduit le coût de réalisation de certains contrats. Ces aides ont été traitées comme des injections de capitaux. C’est uniquement en ignorant cet aspect qu’on peut prétendre, comme le fait M. Shedleur, que le rendement annuel moyen de la SGF fut de 0,3 %. Un rendement qui, du reste, ne mériterait pas non plus de félicitations».

«Enfin, nous avons montré que lorsque la SGF est intervenue dans de grandes entreprises québécoises, c’était après que celles-ci eurent déjà atteint un stade de développement avancé. Pourquoi le Québec aurait-il besoin d’une société d’État qui prend des participations dans des entreprises privées pour assurer le développement économique du Québec? Aucun État aux États-Unis et aucune autre province du Canada n’a jugé nécessaire de le faire».

Rappelons que la Note économique préparée par Claude Garcia, chercheur associé à l’Institut économique de Montréal (IEDM) et ancien président des opérations canadiennes de la Standard Life, intitulée Quel mandat pour la Société générale de financement fusionnée?, peut être consultée sans frais sur notre site.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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