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Communiqués de presse

Des innovations comme la télémédecine amélioreraient l’efficacité du système de santé

Montréal, 16 septembre 2010 – Les innovations, dont la télémédecine, sont une façon d’améliorer l’efficacité du système de santé, tout en augmentant les choix offerts aux patients. Dans une Note économique publiée aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal (IEDM), les auteurs jugent que le monopole actuel des gouvernements dans le secteur de la santé élimine malheureusement la plupart des incitations naturelles à l’innovation et à l’utilisation optimale des ressources. Ces caractéristiques sont pourtant nécessaires pour favoriser la progression de nouveaux modèles de soins comme la télémédecine.

«Le Québec a perdu beaucoup de terrain en télésanté et les initiatives prises jusqu’à maintenant semblent avoir privilégié les collaborations entre professionnels plutôt que l’offre de services aux patients», remarque Nathalie Elgrably-Lévy, chargée de formation à HEC Montréal et économiste sénior à l’IEDM.

Les auteurs présentent plusieurs expériences nord-américaines couronnées de succès en matière de télémédecine. Diverses formes de télémédecine sont étudiées, dont les consultations téléphoniques, les cliniques virtuelles et les télésoins à domicile. Les télésoins à domicile, qui consistent à transmettre à distance des informations physiologiques aux fins de contrôle et de suivi, sont particulièrement prometteurs pour les patients qui souffrent de maladies chroniques.

La Note économique et son annexe traitent de deux expériences plus en détail: une de l’hôpital public Maisonneuve-Rosemont et l’autre de l’organisme privé sans but lucratif Kaiser Permanente en Californie, pour des patients souffrant d’une maladie pulmonaire chronique. Dans les deux cas, les télésoins à domicile ont permis aux infirmières de s’occuper de davantage de patients en prodiguant des soins d’aussi bonne qualité. Cela a permis de diminuer substantiellement les coûts, une fois l’équipement amorti. On a observé des réductions de coûts allant de 13% dans le cas de Maisonneuve-Rosemont à 42% chez Kaiser Permanente.

«En raison de sa nature bureaucratique et centralisée, entre autres, le système de santé public au Canada n’en est qu’à ses premiers balbutiements dans le domaine de la télémédecine. Pourtant, on constate qu’il s’agit d’une innovation qui ouvrirait la possibilité de soigner davantage de patients avec moins de ressources», explique Germain Belzile, directeur de la recherche à l’IEDM.

Le texte intégral de la Note économique préparée par Nathalie Elgrably-Lévy et Germain Belzile, intitulée La télémédecine: améliorer le système de santé par l’innovation, peut être consulté sans frais sur le site de l’Institut.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Renseignements et demandes d’entrevues: Ariane Gauthier, coordonnatrice des communications, Institut économique de Montréal / Tél.: 514 273-0969 p. 2231 / Cell.: 514 603-8746 / Courriel : agauthier (@iedm.org)

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