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Peut-on régler le déficit en pigeant davantage dans les poches des «riches»?

La plupart des pays industrialisés sont aux prises avec d’importants déficits budgétaires depuis le début de la crise financière en 2008. Parmi les solutions souvent proposées figure celle d’alourdir le fardeau fiscal des « riches ». Aux États-Unis, à la suite d’une intervention du milliardaire Warren Buffett, le président Barack Obama a suggéré au Congrès d’imposer davantage les plus riches. C’est également le cas en France qui vient d’adopter une surtaxe « temporaire » de 3 % sur les revenus dépassant 250 000 euros et de 4 % sur ceux qui dépassent 500 000 euros. Là aussi, des citoyens fortunés ont suggéré cette piste, dont l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt. Ailleurs en Europe, le Royaume-Uni, le Portugal et l’Italie ont tous augmenté leur taux d’imposition des tranches de revenu les plus élevées.

Mise à jour [1er juin 2012] : À la demande de l’IEDM, Revenu Québec a dévoilé des données plus précises sur les contribuables à revenu très élevé (revenu annuel total d’un million de dollars et plus). Ces données révèlent qu’en 2010, il existait seulement 2604 contribuables déclarant un tel revenu (0,04 % des contribuables québécois) et que ceux-ci payaient 3,62 % des recettes de l’impôt québécois sur le revenu des particuliers (87 fois leur poids démographique).

Communiqué de presse :: Il faudrait hausser les impôts des « riches » à plus de 100 % pour éponger le déficit du Québec

Télécharger la « Figure 1 – Proportion de l’impôt sur le revenu payé par les contribuables déclarant 50 000 $ et plus (2008) » en format JPEG ou EPS.

 

En lien avec cette publication

Higher taxes? That’s rich! (Toronto Sun, 7 décembre 2011).

Déficit: taxer les riches n’est pas la solution (Les Affaires, 6 décembre 2011)

Entrevue avec Michel Kelly-Gagnon (Radio-Canada, 17 août 2011)  
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