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Communiqués de presse

Un manifeste pour rendre le modèle social-démocrate plus efficace

Montréal, 25 mai 2009 – Un essai publié par le vice-président et économiste en chef de l’Institut économique de Montréal (IEDM), Marcel Boyer, intitulé Manifeste pour une social-démocratie concurrentielle, affirme qu’avec la mondialisation des marchés, il est nécessaire de revitaliser la social-démocratie en redéfinissant les rôles des secteurs gouvernemental et concurrentiel. L’auteur précise que «si les États sociaux-démocrates veulent maintenir leurs services sociaux, ils devront opter pour une social-démocratie concurrentielle axée sur l’efficacité».

Il conclut que «le passage d’une social-démocratie traditionnelle à une social-démocratie concurrentielle sera combattu par de nombreux groupes d’intérêt qui en sont venus à confondre leurs intérêts avec ceux de la société; il exigera d’importants efforts de persuasion et un grand courage politique».

Le Manifeste pour une social-démocratie concurrentielle (170 p.) peut être commandé par la poste ou téléchargé et distribué gratuitement à partir du site du CIRANO.

Une social-démocratie concurrentielle (SDC) pour surmonter les limites de l’État-providence

L’objectif fondamental de la SDC est de créer des processus économiques véritablement concurrentiels et transparents dans la fourniture des services sociaux.

Avec la SDC, le gouvernement établit les besoins des citoyens en biens et services publics et fait les arbitrages requis; il gère les contrats et les partenariats pour leur production et leur distribution par le secteur concurrentiel au meilleur coût possible et dans le meilleur intérêt des citoyens.

Le secteur concurrentiel (entreprises privées, coopératives, communautaires, OSBL, etc.) produit ces biens et services sociaux, sous contrat avec le secteur gouvernemental, en utilisant les meilleures ressources humaines et matérielles possibles et en étant motivé par la recherche d’une efficacité maximale.

La SDC donne aux citoyens le droit à la contestation économique pour remplacer, par des processus d’appels d’offres appropriés, les producteurs et distributeurs actuels de ces biens et services publics. Pour réduire les coûts et favoriser l’innovation, les contrats de fourniture de biens et services sociaux doivent être accompagnés de mécanismes rigoureux de responsabilisation, d’incitation à la performance et de bonne gouvernance.

De nouvelles politiques publiques

Le manifeste est un véritable manuel d’éducation économique qui propose plusieurs réformes des politiques publiques dans les domaines clés suivants : santé, éducation, employabilité, services municipaux, sous-traitance, délocalisation, innovation, infrastructures et environnement.

La social-démocratie traditionnelle est dépassée

La social-démocratie traditionnelle, dominante actuellement dans les économies développées, entrave, selon l’auteur, les occasions de croissance et incite à l’inefficacité. Le blocage des réformes est alimenté par des groupes d’intérêts corporatistes et protégés qui cultivent les droits acquis en défendant des «vaches sacrées» au détriment des intérêts citoyens.

L’auteur

En plus de ses fonctions à l’IEDM, Marcel Boyer est professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Montréal où il a été titulaire de la chaire Bell Canada en économie industrielle. Il est actuellement fellow du Centre interuniversitaire d’analyse des organisations (CIRANO) et du C.D. Howe Institute et siège également au CA de l’Agence des partenariats public-privé du Québec. L’un des économistes les plus réputés au Canada, il fait partie des premiers 5 % des économistes les plus reconnus au monde pour leur production et leur rayonnement scientifiques selon le classement RePEc de mai 2009.

Parmi les prix et distinctions scientifiques que Marcel Boyer a obtenus, mentionnons le prix triennal d’excellence scientifique Marcel-Dagenais (1985) de la Société canadienne de science économique, le prix Marcel-Vincent (2002) de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) pour la qualité exceptionnelle de ses travaux en sciences sociales, et la Médaille Guillaume-Budé du Collège de France. Élu membre de la Société royale du Canada (Académies des arts, des lettres et des sciences du Canada), il a été président (1990-1991) de l’Association canadienne d’économique et membre, entre autres, du Conseil national de la statistique du Canada, du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et du Board of Directors du National Bureau of Economic Research des États-Unis.

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L’Institut économique de Montréal est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Renseignements et demandes d’entrevues : André Valiquette, directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél. : (514) 273-0969 p. 2225 / Cell. : (514) 574-0969 / Courriel : avaliquette (@iedm.org)

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