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Communiqués de presse

Nouvelle taxe sur l’essence: le gouvernement ferait fausse route

Montréal, 7 juin 2006 – L’Institut économique de Montréal (IEDM) considère que le gouvernement du Québec ferait fausse route s’il décidait d’aller de l’avant avec l’idée d’augmenter la taxe sur l’essence dans le but de financer le transport en commun.

Dans une étude qui sera publiée prochainement, l’IEDM fait notamment le point sur le système de transport montréalais et conteste l’idée qu’il faut pénaliser les automobilistes pour s’attaquer au problème de l’encombrement de la circulation.

«La plupart des gens n’ont pas le choix d’utiliser l’automobile pour se déplacer au travail ou ailleurs. Dès qu’on se rend ailleurs qu’au centre-ville, l’utilisation du transport en commun chute brusquement parce que ce n’est tout simplement pas pratique. Il en coûterait des sommes faramineuses pour offrir un service efficace de transport en commun partout sur le territoire et il est peu probable que des investissements supplémentaires réussissent à convaincre les gens de renoncer à leur voiture», a commenté le directeur des publications de l’IEDM, Martin Masse.

Le Cahier de recherche que l’IEDM dévoilera dans deux semaines rappelle que malgré de formidables et coûteuses stratégies visant à convertir des automobilistes au transport en commun, aucune région urbaine importante des pays développés n’a réussi à réduire la part de marché de l’automobile de plus de 2% au cours des dernières décennies.

L’étude montre que Montréal est déjà très favorisée sur le plan des infrastructures autoroutières par rapport aux autres grandes villes du monde et que les projets d’extension des autoroutes 25 vers Laval et 30 sur la Rive-Sud procureront des bénéfices beaucoup plus importants, pour réduire l’encombrement routier et améliorer la compétitivité de l’économie montréalaise, que de nouveaux projets de transport en commun.

«Une telle décision irait par ailleurs à l’encontre de la promesse libérale de réduire le fardeau fiscal des Québécois. Les automobilistes sont une classe de citoyens qui font déjà amplement leur part. Plus de 40% du prix de l’essence est constitué de taxes», conclut M. Masse.

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Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal, Tél.: (514) 273-0969 (bureau) / (514) 571-6400 (cellulaire) / Courriel: pleblanc@iedm.org

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