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Communiqués de presse

Budget fédéral: l’Institut économique de Montréal souhaite un allègement du fardeau fiscal

Montréal, 18 février 2005 – L’Institut économique de Montréal (IEDM), dont les travaux mettent l’accent sur l’importance de la création de richesse, réitère ses priorités en matière de fiscalité en vue du budget fédéral qui sera déposé le 23 février.

Particuliers: Baisses d’impôt sur le revenu

Telle qu’elle l’avait fait lors des consultations pré-budgétaires du Comité permanent des Finances de la Chambre des communes de novembre dernier, l’économiste de l’IEDM Norma Kozhaya continue de plaider en faveur d’une réduction du fardeau fiscal des particuliers.

«Le gouvernement fédéral devrait remettre ses surplus dans les poches des contribuables canadiens plutôt que de continuer à augmenter les dépenses de programme», estime Mme Kozhaya, auteure d’une étude sur l’effet positif d’une réduction de l’impôt sur le revenu des particuliers pour la croissance économique et les recettes fiscales de l’État.

L’an dernier, le surplus budgétaire avait atteint 9,1 milliards de dollars. Les recettes avaient augmenté de 3,7% pour le même exercice financier alors que les dépenses de programme avaient quant à elles augmenté de 5,8%, soit plus que le PIB.

Entreprises: Élimination de la taxe sur le capital

L’IEDM espère par ailleurs que le gouvernement fédéral poursuivra la mise en œuvre de son plan d’élimination de la taxe sur le capital. Annoncée dans le budget 2003-04, ce plan prévoit une baisse graduelle des taux pour les grandes sociétés jusqu’à la disparition de la taxe prévue pour 2008.

«En 2004, le niveau d’investissement en capital par travailleur au Canada était inférieur de 2 160$ à nos voisins américains. Réduire la taxe sur le capital serait l’une des façons pour le gouvernement fédéral de contribuer à améliorer cette performance», fait valoir Norma Kozhaya, qui publiera prochainement une étude sur les coûts économiques de la taxe sur le capital.

La taxe sur le capital se distingue d’un impôt sur le revenu en frappant le capital même quand son rendement est nul ou négatif, donc même lorsque l’entreprise fait des pertes. En augmentant ainsi le coût du capital, la taxe freine l’investissement de même que les possibilités de production et d’emploi qui en découlent.

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Renseignements et demandes d’entrevues: Patrick Leblanc, Directeur des communications, Institut économique de Montréal. Tél.: (514) 273-0969 / Courriel: pleblanc@iedm.org

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